Skip to main content

Rogers Sugar Inc. : Résultats du troisième trimestre de l’exercice 2020

DIMINUTION DU VOLUME DU SECTEUR DU SUCRE PAR RAPPORT À CELUI DU TRIMESTRE CORRESPONDANT DE L’EXERCICE PRÉCÉDENT – BON VOLUME GÉNÉRÉ PAR LES PRODUITS DE CONSOMMATION ET VENTES ADDITIONNELLES AUX ÉTATS-UNIS CONTREBALANCÉS PAR LA BAISSE DES VOLUMES DE PRODUITS INDUSTRIELS ET LIQUIDESVOLUMES ET PRODUITS SUPÉRIEURS À CEUX GÉNÉRÉS PAR LE SECTEUR DES PRODUITS DE L’ÉRABLE POUR LE TRIMESTRE CORRESPONDANT, MAIS LA COMPOSITION DES VENTES ÉTAIT CARACTÉRISÉE PAR UNE BAISSE DU POURCENTAGE DE LA MARGE BRUTE ET LE SECTEUR A ASSUMÉ DES COÛTS DE MAIN-D’ŒUVRE SUPPLÉMENTAIRES
OPÉRATIONS INDUSTRIELLES COMPLIQUÉES PAR L’ADAPTATION INCESSANTE AUX MESURES VISANT LA PROTECTION DES EMPLOYÉS ET DES CLIENTS CONTRE LA COVID-19, LES EFFORTS POUR RÉPONDRE AUX BESOINS CHANGEANTS DES CLIENTS ET POUR RÉALISER DES VENTES ADDITIONNELLES AUX ÉTATS-UNIS AUX TERMES DE CONTINGENTS, ET LA RÉPARTITION DE LA PRODUCTION ENTRE LES USINESMONTRÉAL, 05 août 2020 (GLOBE NEWSWIRE) — Rogers Sugar Inc. (la « Société » ou « Rogers ») (TSX : RSI) annonce aujourd’hui ses résultats du troisième trimestre de l’exercice 2020. La Société a inscrit un BAIIA ajusté1) de 14,3 millions de dollars et de 61,0 millions de dollars pour le trimestre et la période de neuf mois considérés, ce qui représente une baisse de 4,5 millions de dollars et de 4,6 millions de dollars, respectivement, par rapport au résultat obtenu pour les périodes correspondantes de l’exercice précédent.« La pandémie a entraîné la forte demande des consommateurs pour nos produits du sucre et de l’érable tout en contribuant à une baisse de la demande pour les produits industriels et liquides étant donné que la pression exercée sur le secteur des services alimentaires se fait encore ressentir. Nous sommes conscients que la lutte contre la COVID-19 est loin d’être finie et nous nous appliquons donc à résoudre les difficultés particulières qu’elle occasionne tout en continuant de donner la priorité à la santé et à la sécurité de nos gens et nous continuons de nous employer à répondre aux besoins de nos clients. Malgré le contexte difficile, nous avons centré nos efforts sur la gestion de nos activités et les modifications apportées récemment aux quotas d’exportations, lesquelles nous permettront d’expédier des volumes de sucre supplémentaires aux États-Unis, figurent parmi les signes prometteurs que nous avons constatés » a déclaré John Holliday, président et chef de la direction de Rogers et de Lantic Inc.Incidence de la pandémie de COVID-19Les usines de la Société n’ont cessé de fonctionner pleinement malgré la pandémie de COVID-19 qui n’a pas eu d’effet important sur notre capacité de production. Comme la santé et la sécurité de nos employés demeurent primordiales, nous avons maintenu les mesures de protection rigoureuses que nous avions instaurées, notamment la création d’un comité extraordinaire composé de représentants de chaque usine qui se réunissent régulièrement, des mesures de distanciation physique, des exigences supplémentaires relatives au port d’équipement de protection individuelle, le nettoyage accru et des procédures strictes de désinfection, la vérification de la température de chaque membre du personnel avant qu’il n’accède à un des lieux de travail et le suivi quotidien effectué par les infirmières de la Société en ce qui a trait à toute question ou préoccupation en matière de santé. Ainsi, l’incidence financière de la pandémie de COVID-19 sur les deux secteurs, qui s’est chiffrée à 2,1 millions de dollars pour le troisième trimestre, se résume aux mesures de santé et de sécurité rehaussées et aux primes accordées aux employés.
Faits saillants du troisième trimestreLe tableau suivant présente les principaux résultats consolidés.
Au cours du trimestre, la Société a engagé des charges administratives supplémentaires de 2,1 millions de dollars à cause de la pandémie de COVID-19.
Le volume total de ventes de sucre est inférieur à celui du trimestre correspondant de l’exercice précédent étant donné que la forte demande reflétée par les volumes de ventes de produits de consommation ainsi que les ventes occasionnelles de plus effectuées sur le marché américain ont été contrebalancées par l’amenuisement des volumes de ventes des secteurs des produits industriels et des produits liquides.Environ 5 500 tonnes métriques de sucre raffiné ont été fournies au cours du trimestre aux termes des contingents tarifaires mondial et canadien.La hausse des volumes et des produits du secteur des produits de l’érable par rapport à ceux du trimestre correspondant de l’exercice précédent est attribuable en partie à la pandémie de COVID-19 et au fait que les gens se sont empressés à garnir leur garde-manger, mais également à la composition des ventes caractérisée par une baisse du pourcentage de la marge brute ajustée. De plus, le secteur a dû assumer des coûts de main-d’œuvre supplémentaires.Le BAIIA ajusté1) total est inférieur à celui du troisième trimestre de l’exercice précédent à cause surtout d’une augmentation des charges administratives et de vente ainsi que des frais de distribution du secteur du sucre.Le ratio du montant de la dette pro forma sur le montant ajusté du BAIIA pro forma calculé aux termes de la clause restrictive prévue par la facilité de crédit renouvelable était de 2,27 fois, ce qui est bien en deçà du maximum de 3,5 fois.Le solde impayé de la facilité de crédit renouvelable se chiffrait à 190,0 millions de dollars, et la somme pouvant être prélevée aux termes de cette facilité se chiffrait à 75,0 millions de dollars, aucun remboursement n’étant exigible avant le 28 juin 2024.Les flux de trésorerie disponibles1) pour la période de douze mois close le 27 juin 2020 ont augmenté de 3,4 millions de dollars par rapport à ceux de la période correspondante de l’exercice précédent, en raison surtout de la diminution de l’impôt sur le résultat payé et des intérêts payés, de la réduction des dépenses en immobilisations corporelles et incorporelles, déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l’excellence d’exploitation, facteurs annulés dans une certaine mesure par la baisse du BAIIA ajusté1), l’augmentation de 5,0 millions de dollars des rachats d’actions aux termes de l’offre publique de rachat réalisée en 2019 dans le cours normal des activités (l’« offre publique de rachat de 2019 »), ainsi que par la hausse des paiements effectués au titre des contrats de location-acquisition.Rogers a versé 9,4 millions de dollars aux actionnaires pour le trimestre à l’étude, dont 9,3 millions de dollars sous forme de dividendes et 0,1 million de dollars sous forme de rachats d’actions. Une nouvelle offre publique de rachat réalisée dans le cours normal des activités a été lancée, et cette offre, qui a commencé le 3 juin 2020, permet le rachat d’au plus 1 500 000 actions ordinaires.Le 5 août 2020, le conseil d’administration a déclaré un dividende trimestriel de 0,09 $.Les contingents suivants ont été annoncés au cours du dernier trimestre, soit un contingent de 5 000 tonnes métriques sur le sucre raffiné qui ne peuvent être comblées que par le sucre produit à Taber, et ce avant le 30 septembre 2020, et un contingent de 36 287 tonnes métriques sur le sucre non originaire raffiné au Canada qui pourront être comblées par n’importe quelle raffinerie de sucre au Canada pendant la période allant du 1er juillet 2020 au 31 décembre 2020. La Société entend fournir la quantité maximale qui lui a été attribuée aux termes du contingent tarifaire canadien d’ici la fin de l’exercice et maximiser ses volumes de ventes à l’exportation vers les États-Unis aux termes du contingent tarifaire sur le sucre non originaire raffiné au Canada jusqu’à la fin de l’année civile.Veuillez vous reporter au rapport de gestion pour obtenir de plus amples renseignements sur les résultats consolidés de la Société.Information sectorielleLe tableau qui suit présente les résultats clés par secteur.

Secteur du sucre
Les résultats dégagés par le secteur du sucre pour le trimestre et la période de neuf mois considérés sont inférieurs à ceux des périodes correspondantes de l’exercice précédent, à cause essentiellement d’une hausse des charges administratives et de vente ainsi que des frais de distribution associée au fait que la récolte de Taber a été moins abondante que prévu.La diminution des produits au troisième trimestre et leur augmentation au cours des neuf premiers mois de l’exercice 2020 par rapport à ceux des périodes correspondantes de l’exercice précédent s’expliquent essentiellement par la hausse des cours moyens pondérés du sucre brut convertis en dollars canadiens, laquelle a été atténuée par l’amenuisement des volumes.Au cours du troisième trimestre, les volumes du secteur du sucre ont baissé de 5 % en comparaison de ceux du trimestre correspondant de l’exercice précédent à cause du recul de la demande pour les produits industriels et liquides vu la baisse de la fabrication de produits alimentaires destinés au secteur des services alimentaires occasionnée par la pandémie de COVID-19. Ce facteur a été contrebalancé en partie par une hausse de la demande sur le marché de détail suscitée par le fait que les gens se sont empressés de garnir leur garde-manger en raison de la pandémie de COVID-19 et par l’accroissement du volume des ventes à l’exportation. Par ailleurs, le volume des ventes à l’exportation a augmenté au cours du trimestre étant donné que la Société a tiré profit des nouveaux contingents tarifaires, lesquels lui ont permis de réaliser des ventes supplémentaires sur le marché américain. Les nouveaux contingents sont le contingent tarifaire mondial sur le sucre raffiné, établi selon le principe du premier arrivé, premier servi, et ouvert du 3 avril au 29 juin 2020, et une attribution de 5 000 tonnes métriques qui doivent être comblées avant le 30 septembre 2020 par le sucre de betterave produit à Taber. Au cours du troisième trimestre, la Société a vendu environ 5 000 tonnes métriques aux termes du contingent tarifaire mondial sur le sucre raffiné et environ 500 tonnes métriques aux termes du contingent visant le sucre de betterave.Les volumes de ventes de sucre des neuf premiers mois ont diminué de 2 % par rapport à ceux de la période correspondante de l’exercice 2019. De plus, outre les facteurs qui ont influé sur les volumes du troisième trimestre, les ventes non récurrentes à un concurrent qui ont eu lieu au premier trimestre de l’exercice 2019 et le blocage des voies ferrées survenu pendant le deuxième trimestre de l’exercice en cours ont eu un effet sur le volume de ventes du secteur des produits industriels des neuf premiers mois. Les volumes additionnels qu’un détaillant national a choisi de se procurer et dont la livraison a commencé en avril 2019 ont eu un effet favorable sur le volume de ventes du secteur des produits de consommation. L’augmentation du volume de ventes du secteur des produits liquides au cours du premier semestre de l’exercice 2020 qui s’explique par une hausse de la demande attribuable aux clients nouveaux et existants, a plus que compensé la baisse du volume de ventes constatée pour le trimestre considéré. Le volume de ventes à l’exportation des neuf premiers mois à l’étude a diminué en raison surtout du report planifié des expéditions vers le Mexique prévues contractuellement.
La marge brute ajustée pour le trimestre considéré s’est située un peu au-dessous de celle de la période correspondante de l’exercice précédent à cause surtout de la récolte moins abondante que prévu de Taber qui a entraîné une baisse des produits tirés des sous-produits, ce qui a été contrebalancé dans une certaine mesure par la diminution des coûts liés à l’énergie attribuable au fait que la campagne d’extraction de jus à Taber a eu lieu cette année au cours du deuxième trimestre alors que l’an dernier, elle avait eu lieu au cours du troisième trimestre. De plus, malgré la réduction de volume enregistrée pour le trimestre considéré, le taux de la marge brute ajustée a augmenté de 3,48 $ par tonne métrique en raison de la composition favorable des ventes caractérisée par une hausse du volume de ventes de produits de consommation et du volume de ventes à l’exportation ainsi que par une baisse des ventes des produits industriels et liquides.La marge brute ajustée pour la période de neuf mois considérée a augmenté de 1,0 million de dollars, soit 3,98 $ la tonne métrique, par rapport à celle de la période correspondante de l’exercice précédent, en raison principalement de la baisse des coûts de l’énergie à Taber étant donné que la campagne de coupe des betteraves a été moins importante que prévu, et du fait qu’aucune taxe sur le carbone n’a été engagée relativement à Taber au cours du premier trimestre de l’exercice 2020. Les frais non récurrents qui ont été engagés au cours de l’exercice 2019 à cause de problèmes en matière de mise en service survenus à Vancouver ont été contrebalancés en majeure partie par les charges de maintenance supplémentaires et les frais supplémentaires liés à l’importation de sucre raffiné au cours de l’exercice 2020. Enfin, l’incidence de la baisse des produits tirés des sous-produits survenue au troisième trimestre, comme il est expliqué plus haut, a également eu un effet défavorable sur la marge brute ajustée de l’exercice en cours en comparaison de celle de l’exercice précédent.Les charges administratives et de vente ont augmenté de 3,1 millions de dollars et de 3,3 millions de dollars pour le trimestre et la période de neuf mois considérés, respectivement. Cette hausse s’explique principalement par les frais supplémentaires de 2,0 millions de dollars et de 2,1 millions de dollars pour le trimestre et la période de neuf mois, respectivement, occasionnés par la pandémie de COVID-19 qui se rapportent aux salaires additionnels, à l’équipement de protection individuelle, au matériel de nettoyage et à d’autres frais connexes. Le reste de la variation découle essentiellement d’une hausse de la charge au titre des avantages du personnel.Les frais de distribution pour le trimestre et la période de neuf mois considérés ont augmenté de 1,7 million de dollars et de 2,4 millions de dollars, respectivement, par rapport à ceux des périodes correspondantes de l’exercice précédent. Des frais de distribution supplémentaires de 1,4 million de dollars et de 2,4 millions de dollars ont été engagés au cours du trimestre et de la période de neuf mois considérés, respectivement, pour la reconfiguration de la chaîne d’approvisionnement qui s’imposait en raison de la récolte moins abondante que prévu de Taber. Par ailleurs, des frais d’entreposage supplémentaires ont été engagés au cours du trimestre à l’étude pour un entrepôt de douane aux États-Unis afin de tirer parti du contingent tarifaire mondial pour le sucre raffiné. Les variations négatives résultantes ont été contrebalancées dans une certaine mesure par des frais supplémentaires non récurrents de 0,8 million de dollars qui ont été engagés au deuxième trimestre de l’exercice 2019 à cause des problèmes en matière de mise en service survenus à Vancouver.
Le BAIIA ajusté pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois a diminué de 4,6 millions de dollars et de 2,6 millions de dollars, respectivement, par rapport à celui des périodes correspondantes de l’exercice précédent, ce qui s’explique surtout par la hausse de 3,1 millions de dollars et de 3,3 millions de dollars des charges administratives et de vente, respectivement, et de l’augmentation de 1,4 million de dollars et de 1,6 million de dollars des frais de distribution, respectivement, compte non tenu des amortissements, comme il est expliqué plus haut.
L’adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, a donné lieu à une augmentation de 0,8 million de dollars et de 2,2 millions de dollars du BAIIA ajusté pour le trimestre et la période de neuf mois considérés, respectivement.Secteur des produits de l’érableLes produits du troisième trimestre et des neuf premiers mois de l’exercice en cours ont augmenté de 16,8 millions de dollars et de 21,7 millions de dollars par rapport à ceux des périodes correspondantes de l’exercice précédent par suite principalement d’une demande accrue suscitée par le fait que les gens se sont empressés de garnir leur garde-manger dans le contexte de la pandémie de COVID-19 et par la grande quantité de commandes de réapprovisionnement que nous ne cessons de recevoir. De plus, la croissance qu’ont connue d’importants clients au deuxième trimestre a eu un effet favorable sur les produits de la période de neuf mois à l’étude.
La marge brute ajustée pour le trimestre à l’étude a augmenté de 0,1 million de dollars par rapport à celle de la période correspondante de l’exercice précédent, ce qui représente une baisse de 2,8 % du pourcentage de la marge brute ajustée, en raison de la hausse des ventes réalisées auprès de comptes à faible marge. Le secteur des produits de l’érable a engagé des coûts liés à la main-d’œuvre de 0,6 million de dollars de plus pour le trimestre à l’étude en raison principalement des ventes stimulées par la forte demande et d’une certaine baisse de la productivité imputable aux mesures de sécurité instaurées en raison de la COVID-19. Enfin, la dotation à l’amortissement a augmenté de 0,3 million de dollars, à cause surtout de l’acquisition d’immobilisations corporelles additionnelles et du commencement le 15 octobre 2019 du contrat de location à long terme pour les nouveaux locaux situés à Granby.La marge brute ajustée pour la période de neuf mois considérée a diminué de 2,5 millions de dollars par rapport à celle des neuf premiers mois de l’exercice 2019, ce qui s’explique avant tout par le recul des taux de marge et l’augmentation des coûts liés à la main-d’œuvre et de la dotation à l’amortissement de 1,5 million de dollars et de 1,0 million de dollars, respectivement, laquelle est attribuable aux mêmes facteurs qui ont influé sur les résultats du trimestre considéré. Par ailleurs, l’augmentation délibérée de la capacité de production avant l’emménagement dans les nouveaux locaux situés à Granby qui a eu lieu le 31 janvier 2020 et le certain manque d’efficacité qu’ont entraîné l’installation et la mise en service du matériel nécessaire pour faire augmenter graduellement le niveau de production de la nouvelle usine ont eu un effet défavorable sur les coûts liés à la main-d’œuvre de la période de neuf mois à l’étude. De plus, la Société a engagé des charges non récurrentes supplémentaires de 0,4 million de dollars pour les neuf premiers mois de l’exercice courant, lesquelles se rapportent essentiellement à l’emménagement dans les nouveaux locaux situés à Granby.Les charges administratives et de vente ont augmenté de 0,5 million de dollars et de 1,1 million de dollars par rapport à celles du troisième trimestre et des neuf premiers mois de l’exercice précédent, respectivement, en raison surtout d’une hausse des avantages du personnel attribuable à l’augmentation du personnel et de frais supplémentaires de 0,1 million de dollars occasionnés par la pandémie de COVID-19 qui se rapportent aux salaires additionnels, à l’équipement de protection individuelle, au matériel de nettoyage et à d’autres frais connexes.
Les autres éléments non récurrents pour l’exercice en cours comprennent principalement les coûts associés aux deux établissements situés à Granby, alors que ceux de l’exercice 2019 comprennent principalement les indemnités de départ, lesquels, dans les deux cas, se rapportent au projet d’optimisation de la répartition des activités.Le BAIIA ajusté du trimestre considéré a augmenté de 0,1 million de dollars par rapport à celui du troisième trimestre de l’exercice précédent étant donné que la marge brute, une fois qu’elle a été ajustée pour ne pas tenir compte de la dotation à l’amortissement, a été contrebalancée en majeure partie par une augmentation des charges administratives et de vente, comme il a été expliqué précédemment. La diminution de 2,0 millions de dollars du BAIIA ajusté des neuf premiers mois à l’étude résulte avant tout de la baisse des marges brutes, une fois qu’elles ont été ajustées pour ne pas tenir compte de la dotation à l’amortissement, et de la hausse des charges administratives et de vente, comme il est expliqué plus haut.L’adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, a donné lieu à une augmentation de 0,1 million de dollars et de 0,4 million de dollars du BAIIA ajusté pour le trimestre et la période de neuf mois à l’étude, respectivement.PerspectivesLa santé et la sécurité de nos employés demeurent primordiales pour nous et nous suivons attentivement toutes les recommandations des autorités de santé publique émises par rapport à la COVID-19. Même si, jusqu’à présent, nos usines n’ont cessé de fonctionner pleinement, sans interruption, malgré la pandémie de COVID-19, il est encore difficile d’estimer ou de prévoir les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la continuité des activités de la Société ou sur les conséquences financières qu’elle pourrait engendrer. La Société surveille de près la situation et réagira rapidement lorsque les circonstances changeront.Secteur du sucreLes conditions de marché demeurent favorables pour le secteur du sucre et malgré la pandémie de COVID 19 et les difficultés qu’a entraînées la récolte moins abondante que prévu de Taber, nous nous attendons toujours à ce que les volumes et le BAIIA ajusté du secteur du sucre excèdent ceux du dernier exercice.Compte tenu de l’augmentation des contingents actuels et de l’instauration de nouveaux contingents, la Société s’attend à ce que le volume de ventes à l’exportation dépasse d’environ 7 000 tonnes métriques le volume enregistré pour l’exercice 2019, et ce, en dépit du report des livraisons vers le Mexique. Les modifications apportées aux contingents se résument ainsi :un total de 5 000 tonnes métriques dont l’exportation aux États-Unis devra se faire avant le 30 septembre 2020 et qui ne peuvent être comblées que par le sucre de betterave produit à Taber. La Société entend conclure toutes les ventes additionnelles possibles aux termes de ce contingent.un contingent tarifaire mondial de 176 437 tonnes métriques de sucre raffiné, établi selon le principe du premier arrivé, premier servi, qui a été ouvert du 3 avril 2020 au 29 juin 2020;un contingent annuel renouvelable de 9 600 tonnes métriques par année civile qui ne peuvent être comblées que par le sucre de betterave produit à l’usine de Taber. Le contingent a été établi aux termes de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (« ACEUM »), lequel est entré en vigueur le 1er juillet 2020, et est calculé au prorata. En ce moment, la Société ne s’attend pas à ce que des volumes additionnels soient contractés aux termes de ce contingent pendant l’exercice en cours étant donné qu’elle s’appliquera d’abord à combler d’ici le 30 septembre 2020 les 5 000 tonnes métriques de sucre de betterave qui ont été attribuées.un contingent tarifaire supplémentaire de 36 287 tonnes métriques sur le sucre non originaire raffiné au Canada qui seront attribués selon le principe du premier arrivé, premier servi pendant la période allant du 1er juillet 2020 au 31 décembre 2020 et qui pourront être comblées par n’importe quelle raffinerie de sucre au Canada. La Société entend maximiser ses volumes de ventes à l’exportation vers les États-Unis aux termes de ce contingent en misant sur les ventes des usines de Montréal et de Vancouver.La Société prévoit que le volume de ventes du secteur des produits de consommation pour l’exercice 2020 croîtra d’environ 15 000 tonnes métriques par rapport à l’exercice 2019. Malgré le fait que, jusqu’à présent, la demande des consommateurs a été forte en raison de la pandémie de COVID-19, il est difficile d’estimer l’incidence que la pandémie pourrait avoir sur les volumes futurs de la Société. De plus, l’accroissement du volume de ventes du secteur des produits de consommation pourrait être annulé en partie par le ralentissement de l’activité du secteur des produits industriels destinés aux services alimentaires qui pourrait perdurer à cause de la pandémie.La Société s’attend à ce que le volume de ventes du secteur des produits industriels diminue d’environ 20 000 tonnes métriques et que le volume de ventes du secteur des produits liquides soit similaire à celui de l’exercice précédent, à cause de la pandémie de COVID-19 qui a particulièrement touché les clients qui fabriquent des produits alimentaires destinés au secteur des services alimentaires. La Société suit de près l’évolution de la demande dans ces deux secteurs. Dans le cas où une baisse de la demande mènerait à une hausse des stocks, une partie pourrait être expédiée vers les États-Unis afin de profiter davantage du contingent tarifaire supplémentaire sur le sucre non originaire raffiné au Canada.Malgré les difficultés imputables à la petite récolte de Taber et à la pandémie de COVID-19, la Société s’attend à ce le volume global des ventes du secteur du sucre présente une hausse d’environ 5 000 tonnes métriques par rapport à celui de l’exercice 2019 pour atteindre environ 746 000 tonnes métriques.Vu la récolte moins abondante que prévu de Taber, la Société s’attend à une hausse de ses frais totaux de distribution au cours de l’exercice 2020 en raison de la reconfiguration de ses chaînes d’approvisionnement.En ce qui a trait aux coûts liés à la pandémie de COVID-19, la Société estime qu’elle devra engager des charges administratives supplémentaires d’environ 0,5 million de dollars pour le dernier trimestre de l’exercice courant, à cause des fournitures additionnelles nécessaires, des mesures de distanciation et des services de consultation. L’incidence financière de la pandémie de COVID-19 sur les charges administratives pourrait augmenter si les restrictions imposées par les agences gouvernementales changent.Au 27 juin 2020, la Société n’avait pas réévalué les hypothèses relatives au régime de retraite à prestations définies et à d’autres régimes d’avantages sociaux. Comme toujours, les hypothèses actuarielles seront réévaluées à la fin de l’exercice. Toute modification significative des hypothèses portant, par exemple, sur le taux d’actualisation ou le taux de rendement des actifs des régimes, pourrait avoir une incidence significative sur les résultats financiers de la Société. De plus, les évaluations actuarielles des deux régimes de retraite à prestations définies ne seront pas terminées au 5 août 2020. Toute modification importante des hypothèses utilisées pour déterminer les besoins en matière de provisionnement pourrait avoir une incidence significative sur les cotisations aux régimes de retraite.La Société a contracté une superficie à cultiver de 30 000 acres en vue de la récolte de 2020, soit 2 000 acres de plus que l’exercice précédent. L’usine de Taber devrait entamer sa période de récolte et sa campagne de coupe encore plus au début du mois de septembre que les années précédentes, et dans des conditions de croissance normales, la nouvelle récolte devrait produire environ 132 000 tonnes métriques.Nous avons réduit les dépenses affectées aux projets d’immobilisations au cours du troisième trimestre à cause de la pandémie de COVID-19, mais nous prévoyons revenir à notre plan initial en matière de dépenses pendant le dernier trimestre de l’exercice courant. Ainsi, les dépenses en immobilisations globales, lesquelles incluent une grande proportion de dépenses en immobilisations générant un rendement du capital investi, devraient s’élever à environ 20,0 millions de dollars.Secteur des produits de l’érableLes marges de la période de neuf mois considérée reflètent le contexte concurrentiel et, par conséquent, nous nous attendons à ce que nos taux de marges brutes actuels demeurent les mêmes au cours du quatrième trimestre. La Société mobilise ses efforts pour améliorer ses marges et conserver sa part de marché. De plus, la Société optimise les modifications qu’elle apporte à la répartition de ses activités manufacturières afin d’accroître son avantage concurrentiel en réduisant encore plus ses charges d’exploitation. Nous avons constaté que la demande qui a été stimulée par la pandémie de COVID‑19 demeure forte, et même si nous nous attendons à ce que sa vigueur initiale s’atténue, les volumes de ventes devraient continuer d’être supérieurs à ceux de la période correspondante de l’exercice précédent. Toutefois, selon nous, les volumes devraient s’amenuiser et revenir aux niveaux pré-COVID une fois que la pandémie se sera estompée.Se reporter aux rubriques « Énoncés prospectifs » et « Risques et incertitudes » du rapport de gestion.Mesures d’évaluation à la valeur de marchéCompte tenu de l’évaluation à la valeur de marché de tous les instruments financiers dérivés à la clôture de chaque période de présentation de l’information financière, notre résultat comptable ne donne pas une image complète des facteurs et des tendances qui influent sur l’entreprise. Comme pour les périodes antérieures, nous avons calculé la marge brute ajustée et le bénéfice ajusté, qui rendent compte de la performance de la Société durant la période visée, sans tenir compte de l’incidence de l’évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés. Le bénéfice avant les intérêts et la charge d’impôt sur le résultat (« BAII ») comprend un profit lié à l’évaluation à la valeur de marché de 4,0 millions de dollars et de 2,3 millions de dollars pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois de l’exercice 2020, respectivement, ce montant étant déduit pour établir le BAII ajusté et la marge brute ajustée. Le BAIIA ajusté s’entend du BAII après ajustement pour tenir compte de l’ajustement total du coût des ventes au titre de l’évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, de la dotation aux amortissements, de la dépréciation du goodwill et des charges non récurrentes du secteur des produits de l’érable. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion.Accès à l’information sur les résultats trimestrielsRogers Sugar Inc. (RSI) tiendra une audioconférence pour discuter des résultats du troisième trimestre de l’exercice 2020 le mercredi 5 août 2020 à 17 h 30 (heure de l’Est).L’audioconférence sera présidée par M. John Holliday, chef de la direction, et Mme Manon Lacroix, chef de la direction financière.Audioconférence et webdiffusionSi vous voulez participer, veuillez composer le 1-877-223-4471. Pour écouter l’enregistrement de l’audioconférence qui sera disponible peu après la conférence, composez le 1-800-585-8367 suivi du code d’accès 9364679#. Cet enregistrement sera accessible jusqu’au 12 août 2020.AU NOM DU CONSEIL D’ADMINISTRATION,  
Monsieur Dallas H. Ross, président du conseil d’administration  
Vancouver, Colombie-Britannique – Le 5 août 2020
Le présent rapport de gestion de Rogers Sugar Inc. (« Rogers », « RSI » ou la « Société ») daté du 5 août 2020 doit être lu conjointement avec les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités et les notes y afférentes pour le trimestre et la période de neuf mois clos le 27 juin 2020, ainsi qu’avec les états financiers consolidés audités et le rapport de gestion pour l’exercice clos le 28 septembre 2019. Les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités trimestriels et les montants indiqués dans le présent rapport de gestion n’ont été ni examinés ni audités par nos auditeurs externes indépendants. Le présent rapport de gestion porte sur les résultats de Rogers, Lantic Inc. (« Lantic ») (Rogers et Lantic ci‑après collectivement désignées par le « secteur du sucre »), The Maple Treat Corporation (« TMTC ») et Highland Sugarworks Inc. (« Highland ») (les deux dernières sociétés ci-après collectivement désignées par « TMTC » ou le « secteur des produits de l’érable »). Il est à noter que 9020‑2292 Québec Inc. (« Decacer ») a été fusionnée avec TMTC le 29 septembre 2019.La direction est responsable de la préparation du présent rapport de gestion, lequel a été examiné et approuvé par le comité d’audit et par le conseil d’administration de Rogers.ÉNONCÉS PROSPECTIFSLe présent rapport comporte des déclarations ou de l’information qui sont ou peuvent être des énoncés prospectifs ou de l’information prospective au sens des lois sur les valeurs mobilières canadiennes en vigueur. Les énoncés prospectifs peuvent inclure notamment des énoncés et des renseignements qui reflètent les prévisions actuelles de la Société à l’égard de la performance et d’événements futurs. L’utilisation de termes comme « pouvoir », « devoir », « anticiper », « avoir l’intention de », « supposer », « prévoir », « planifier », « croire », « estimer » et d’autres expressions semblables, et ou les tournures négatives de celles-ci, vise à signaler des énoncés prospectifs. Sans prétendre en faire la liste complète, la Société prévient les investisseurs que les énoncés portant sur les sujets suivants sont des énoncés prospectifs ou sont susceptibles d’en être : les prix futurs du sucre brut, le prix du gaz naturel, la création aux États-Unis de contingents sur les sucres destinés au raffinage, dits spéciaux, les prévisions sur la production de betteraves à sucre, la croissance de l’industrie acéricole, la situation à l’égard des contrats de travail et des négociations collectives, le niveau de ses dividendes futurs, l’état d’avancement des réglementations et des enquêtes gouvernementales et les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la Société et ses activités. Les énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations faites et des hypothèses posées par la Société en fonction de son expérience et de sa perception des tendances passées, de la conjoncture et d’événements futurs prévus, ainsi que sur d’autres facteurs que la Société a jugé pertinents et raisonnables dans les circonstances, notamment en ce qui concerne la poursuite de ses activités dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Toutefois, rien ne garantit que ces estimations et ces hypothèses s’avéreront exactes. Les énoncés prospectifs comportent des risques et des incertitudes, connus ou inconnus, et d’autres facteurs susceptibles de faire en sorte que les résultats réels ou les événements diffèrent sensiblement des attentes qui y sont exprimées. La performance et les résultats réels pourraient différer de façon importante de ceux indiqués dans les énoncés prospectifs, des résultats passés ou des attentes au cours de la période considérée. Le lecteur est invité à se reporter à la rubrique « Risques et incertitudes » qui figure à la fin du présent rapport de gestion pour obtenir plus d’informations sur les facteurs de risque et d’autres événements qui sont indépendants de la volonté de la Société. Ces risques sont également décrits à la rubrique « Facteurs de risque » de la notice annuelle de la Société.Bien que la Société estime que les attentes et les hypothèses sur lesquelles reposent les énoncés prospectifs soient raisonnables dans les circonstances actuelles, les lecteurs sont priés de ne pas se fier indûment à ces énoncés prospectifs, car rien ne garantit que ceux-ci se révéleront exacts. Les énoncés prospectifs aux présentes sont formulés à la date du présent rapport de gestion, et la Société décline toute responsabilité quant à la mise à jour ou à la révision de ces énoncés par suite d’événements ou de circonstances postérieurs à la date des présentes, à moins qu’elle n’y soit tenue en vertu de la loi.DONNÉES FINANCIÈRES CHOISIES ET FAITS SAILLANTSLe tableau qui suit présente un sommaire de l’information financière choisie portant sur les résultats consolidés de Rogers pour le trimestre et la période de neuf mois considérés des exercices 2020 et 2019.
Résultats ajustésDans le cours normal de ses activités, la Société a recours à des instruments financiers dérivés sous forme de contrats à terme normalisés sur le sucre, de contrats de change à terme, de contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et de swaps de taux d’intérêt. La Société a désigné à titre d’instruments de couverture de flux de trésorerie efficaces les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et les swaps de taux d’intérêt qu’elle a conclus afin de se prémunir contre les fluctuations du cours du gaz naturel et des taux d’intérêt. Les instruments financiers dérivés liés aux contrats à terme normalisés sur le sucre et aux contrats de change à terme sont évalués à la valeur de marché à chaque date de clôture et sont imputés à l’état consolidé du résultat net. Les montants des profits ou pertes latents découlant des contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et des swaps de taux d’intérêt sont comptabilisés dans les autres éléments du résultat global. Ces montants sont retirés et inclus dans le résultat net du même poste de l’état consolidé du résultat net et du résultat global que l’élément couvert, dans la même période que celle pendant laquelle les flux de trésorerie couverts influent sur le résultat net, réduisant la volatilité du bénéfice liée aux variations de l’évaluation de ces instruments de couverture dérivés.La direction estime que les résultats financiers de la Société lui sont plus utiles ainsi qu’aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées lorsqu’ils sont présentés après ajustement pour tenir compte des profits ou des pertes découlant des instruments financiers dérivés. Ces résultats financiers ajustés apportent une compréhension plus complète des facteurs et des tendances susceptibles d’influer sur l’entreprise. Cette évaluation n’est pas conforme aux PCGR. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».La direction utilise les résultats ajustés non conformes aux PCGR de la Société exploitante pour mesurer et évaluer la performance de l’entreprise au moyen de sa marge brute ajustée, de son résultat ajusté des activités d’exploitation (« BAII ajusté »), de son BAIIA ajusté, de son bénéfice net ajusté, de son bénéfice net ajusté par action et de ses flux de trésorerie disponibles sur douze mois. Elle estime en outre que ces mesures sont importantes pour les investisseurs et pour les parties qui évaluent la performance de la Société à la lumière des résultats antérieurs de cette dernière. La direction a également recours à la marge brute ajustée, au BAIIA ajusté, au BAII ajusté et au bénéfice net ajusté lorsqu’elle discute des résultats avec le conseil d’administration, les analystes, les investisseurs, les banques et d’autres parties intéressées. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».Les résultats d’exploitation devraient donc être ajustés en fonction de ce qui suit.
Les variations de l’ajustement à la valeur de marché des dérivés s’expliquent par la variation du cours mondial nº 11 du sucre brut ainsi que par la fluctuation des taux de change. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».Le cumul des écarts temporaires, attribuables aux profits et pertes liés à l’évaluation à la valeur de marché, n’est comptabilisé qu’au moment de la vente de sucre à un client. Les profits et pertes sur les transactions de sucre et les opérations de change sur papier connexes sont largement compensés par les profits et pertes correspondants sur les transactions physiques, c’est-à-dire les contrats de vente et d’achat conclus avec les clients et les fournisseurs. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».Le 2 octobre 2016, la Société a adopté l’IFRS 9 (2014), Instruments financiers, et a désigné les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel comme étant des instruments de couverture de flux de trésorerie efficaces. Les soldes transitoires, lesquels correspondent à l’ajustement lié à l’évaluation à la valeur de marché comptabilisée au 1er octobre 2016, seront ultérieurement retirés des autres éléments du résultat global une fois que les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel auront été réalisés, c’est-à-dire, lorsque le gaz naturel aura été consommé. Ainsi, au cours de l’exercice 2020, la Société a sorti des autres éléments du résultat global un profit d’un montant négligeable et un profit de 0,1 million de dollars, et a comptabilisé un profit du même montant dans le coût des ventes pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois. Le solde transitoire se rapportant aux contrats à terme normalisés sur le gaz naturel sera entièrement amorti pendant l’exercice en cours. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».Les ajustements susmentionnés sont ajoutés aux résultats liés à l’évaluation à la valeur de marché ou retranchés desdits résultats pour obtenir l’ajustement total du coût des ventes. Pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois de l’exercice en cours, l’ajustement total du coût des ventes s’est traduit par un profit de 4,0 millions de dollars et de 2,3 millions de dollars, respectivement, qui doit être déduit des résultats d’exploitation consolidés, comparativement à un profit de 4,5 millions de dollars et de 6,0 millions de dollars, respectivement, qui doit être déduit des résultats d’exploitation consolidés pour les périodes correspondantes de l’exercice précédent. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».INFORMATION SECTORIELLELa Société compte deux secteurs distincts, l’un ayant trait au sucre raffiné et ses sous-produits, appelé le secteur du sucre, l’autre ayant trait au sirop d’érable et aux produits à base de sirop d’érable, appelé le secteur des produits de l’érable. Le tableau qui suit présente les résultats clés par secteur.


Incidence de la pandémie de COVID-19Les usines de la Société n’ont cessé de fonctionner pleinement malgré la pandémie de COVID-19 qui n’a pas eu d’effet important sur notre capacité de production. Comme la santé et la sécurité de nos employés demeurent primordiales, nous avons maintenu les mesures de protection rigoureuses que nous avions instaurées, notamment la création d’un comité extraordinaire composé de représentants de chaque usine qui se réunissent régulièrement, des mesures de distanciation physique, des exigences supplémentaires relatives au port d’équipement de protection individuelle, le nettoyage accru et des procédures strictes de désinfection, la vérification de la température de chaque membre du personnel avant qu’il n’accède à un des lieux de travail et le suivi quotidien effectué par les infirmières de la Société en ce qui a trait à toute question ou préoccupation en matière de santé. Ainsi, l’incidence financière de la pandémie de COVID-19 sur les deux secteurs, qui s’est chiffrée à 2,1 millions de dollars pour le troisième trimestre, se résume aux mesures de santé et de sécurité rehaussées et aux primes accordées aux employés.Résultat d’exploitation par secteurSucreLa diminution des produits au troisième trimestre et leur augmentation au cours des neuf premiers mois de l’exercice 2020 par rapport à ceux des périodes correspondantes de l’exercice précédent s’expliquent essentiellement par la hausse des cours moyens pondérés du sucre brut convertis en dollars canadiens, laquelle a été atténuée par l’amenuisement des volumes.La pandémie de COVID-19 a influé sur le volume total de ventes de sucre à l’échelle nationale sous forme de produits industriels et de produits liquides pour le trimestre et la période de neuf mois considérés, ce qui a été atténué par la hausse du volume de ventes du secteur des produits de consommation.La baisse du volume de ventes du secteur des produits industriels au cours du trimestre considéré est attribuable surtout à un fléchissement de la demande de la part de nos clients occasionné par la pandémie de COVID-19 qui a entraîné une réduction du volume de demandes vu la baisse de la fabrication de produits alimentaires destinés au secteur des services alimentaires. Les ventes non récurrentes à un concurrent qui ont eu lieu au premier trimestre de l’exercice précédent ainsi que le blocage des voies ferrées survenu pendant le deuxième trimestre de l’exercice en cours, lequel a constitué une entrave pour l’approvisionnement de nos clients en Ontario et a donné lieu à un amenuisement d’environ 2 000 tonnes métriques du volume de ventes du secteur des produits industriels, ont influé sur le volume de ventes du secteur des produits industriels des neuf premiers mois.L’augmentation du volume de ventes du secteur des produits de consommation pour le troisième trimestre s’explique avant tout par la flambée de la demande sur le marché de détail suscitée par la pandémie de COVID-19 et le fait que les gens se sont donc empressés de garnir leur garde-manger. De plus, les volumes additionnels qu’un détaillant national a choisi de se procurer et dont la livraison a commencé en avril 2019 ont eu un effet favorable sur le volume de ventes du secteur des produits de consommation pour la période de neuf mois considérée.La pandémie de COVID-19 a également eu un effet défavorable sur le secteur des produits liquides pendant le troisième trimestre de l’exercice en cours étant donné qu’elle a conduit à une réduction du volume de ventes qui est imputable aux mêmes facteurs qui ont influé sur le volume de ventes du secteur des produits industriels. En ce qui a trait à la période de neuf mois à l’étude, l’augmentation du volume de ventes survenue pendant le premier semestre de l’exercice en cours, laquelle s’explique par une hausse de la demande attribuable aux clients nouveaux et existants, a plus que compensé la baisse du volume de ventes constatée pour le trimestre considéré.Finalement, la hausse du volume des ventes à l’exportation pour le trimestre considéré traduit essentiellement les ventes occasionnelles conclues par suite de l’annonce au début d’avril par le représentant au Commerce des États-Unis du contingent tarifaire mondial pour le sucre raffiné destiné aux États-Unis. Le contingent tarifaire mondial de sucre raffiné, qui est établi selon le principe du premier arrivé, premier servi, a été ouvert le 3 avril 2020 et a été fermé le 29 juin 2020. Environ 5 000 tonnes métriques ont été vendues aux termes de ce contingent pendant le trimestre à l’étude. Aussi, le Canada s’est vu allouer un total de 5 000 tonnes métriques dont l’exportation devra se faire avant le 30 septembre 2020 et qui ne peuvent être comblées que par le sucre de betterave produit à Taber. Environ 500 tonnes métriques ont été vendues aux termes de cette attribution au cours du trimestre considéré. Les volumes supplémentaires fournis aux termes des contingents tarifaires mondial et canadien pour le sucre raffiné ont été contrebalancés en partie par la baisse du volume de ventes au Mexique. Malgré l’augmentation du volume des ventes à l’exportation pour le trimestre considéré, le volume de ventes pour les neuf premiers mois à l’étude a diminué en raison surtout du report planifié des expéditions vers le Mexique prévues contractuellement qui ont été négociées afin de tenir compte de la réduction de la production de sucre de betterave de l’usine de Taber qui est le résultat d’une perte occasionnée par des intempéries.Marge bruteLa marge de vente des produits et les charges d’exploitation constituent les deux principaux facteurs pouvant influer sur les marges brutes.
La marge brute de 23,0 millions de dollars et de 72,9 millions de dollars pour le trimestre et la période de neuf mois clos le 27 juin 2020, respectivement, ne reflète pas la marge économique dégagée par le secteur du sucre, car elle comprend un profit de 2,3 millions de dollars et de 2,2 millions de dollars, respectivement, lié à l’évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, dont il a été question précédemment. Un profit de 3,3 millions de dollars et de 6,0 millions de dollars lié à l’évaluation à la valeur de marché a été enregistré pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois de l’exercice 2019, respectivement, ce qui a donné lieu à une marge brute de 24,5 millions de dollars et de 75,7 millions de dollars pour les périodes correspondantes.Nous présenterons donc une analyse des résultats de la marge brute ajustée.La marge brute ajustée pour le trimestre considéré s’est située un peu au-dessous de celle de la période correspondante de l’exercice précédent à cause surtout de la récolte moins abondante que prévu de Taber qui a entraîné une baisse des produits tirés des sous-produits, ce qui a été contrebalancé dans une certaine mesure par la diminution des coûts liés à l’énergie attribuable au fait que la campagne d’extraction de jus à Taber a eu lieu cette année au cours du deuxième trimestre alors que l’an dernier, elle avait eu lieu au cours du troisième trimestre. De plus, malgré la réduction de volume enregistrée pour le trimestre considéré, la composition favorable des ventes caractérisée par une hausse du volume de ventes de produits de consommation et du volume de ventes à l’exportation ainsi que par une baisse des ventes des produits industriels et liquides, a eu très peu d’effet sur la marge brute ajustée.La marge brute ajustée pour la période de neuf mois considérée a augmenté de 1,0 million de dollars, soit 3,98 $ la tonne métrique, par rapport à celle de la période correspondante de l’exercice précédent, en raison d’une variation positive constatée pour le premier semestre de l’exercice attribuable avant tout à la baisse des coûts de l’énergie à Taber étant donné que la campagne de coupe des betteraves a été moins importante que prévu, et au fait qu’aucune taxe sur le carbone n’a été engagée relativement à Taber au cours du premier trimestre de l’exercice 2020 alors que l’équivalent de 1,51 $ le gigajoule a été versé l’an dernier. Les frais non récurrents de 4,6 millions de dollars qui ont été engagés au cours de l’exercice 2019 à cause de problèmes en matière de mise en service survenus à Vancouver ont été contrebalancés en majeure partie par l’engagement au deuxième trimestre de l’exercice en cours de charges de maintenance supplémentaires d’environ 1,8 million de dollars et de frais supplémentaires de 1,6 million de dollars liés à l’importation de sucre raffiné. Les charges de maintenance supplémentaires ont été engagées pour assurer le bon fonctionnement de nos raffineries de sucre de canne et pour accroître la capacité de production de l’usine de Vancouver et de celle de Montréal puisque la Société s’appuie sur elles pour compenser la récolte insuffisante de Taber. De plus, afin de réduire les risques que présentent les enjeux liés aux chaînes d’approvisionnement posés par la production insuffisante de Taber, la Société a importé du sucre raffiné, ce qui a eu une incidence défavorable sur la marge brute ajustée. Enfin, l’incidence de la baisse des produits tirés des sous-produits survenue au troisième trimestre, comme il est expliqué plus haut, a également eu un effet défavorable sur la marge brute ajustée de l’exercice en cours en comparaison de celle de l’exercice précédent.Autres charges
Les charges administratives et de vente ont augmenté de 3,1 millions de dollars et de 3,3 millions de dollars pour le trimestre et la période de neuf mois considérés, respectivement. Cette hausse s’explique principalement par les frais supplémentaires de 2,0 millions de dollars et de 2,1 millions de dollars pour le trimestre et la période de neuf mois, respectivement, occasionnés par la pandémie de COVID-19 qui se rapportent aux salaires additionnels, à l’équipement de protection individuelle, au matériel de nettoyage et à d’autres frais connexes. Le reste de la variation découle essentiellement d’une hausse de la charge au titre des avantages du personnel.Les frais de distribution pour le trimestre et la période de neuf mois considérés ont augmenté de 1,7 million de dollars et de 2,4 millions de dollars, respectivement, par rapport à ceux des périodes correspondantes de l’exercice précédent. Des frais de distribution supplémentaires de 1,4 million de dollars et de 2,4 millions de dollars ont été engagés au cours du trimestre et de la période de neuf mois considérés, respectivement, pour la reconfiguration de la chaîne d’approvisionnement qui s’imposait en raison de la récolte moins abondante que prévu de Taber. Par ailleurs, des frais d’entreposage supplémentaires ont été engagés au cours du trimestre à l’étude pour un entrepôt de douane aux États-Unis afin de tirer parti du contingent tarifaire mondial pour le sucre raffiné. Les variations négatives résultantes ont été contrebalancées dans une certaine mesure par des frais supplémentaires non récurrents de 0,8 million de dollars qui ont été engagés au deuxième trimestre de l’exercice 2019 à cause des problèmes en matière de mise en service survenus à Vancouver.Résultat des activités d’exploitation
Le résultat des activités d’exploitation s’est chiffré à 9,1 millions de dollars et à 40,7 millions de dollars pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois de l’exercice 2020, respectivement. Il ne reflète pas le résultat ajusté des activités d’exploitation du secteur du sucre, puisqu’il comprend les profits découlant de l’évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et tient compte des écarts temporaires dans la comptabilisation de tout profit ou toute perte à la liquidation des instruments dérivés.Le résultat ajusté des activités d’exploitation a reculé de 5,2 millions de dollars par rapport à celui du troisième trimestre de l’exercice précédent à cause de la hausse de 3,1 millions de dollars des charges administratives et de vente, de l’augmentation de 1,7 million de dollars des frais de distribution et du recul de 0,4 million de dollars de la marge brute ajustée. Le résultat ajusté des activités d’exploitation des neuf premiers mois a reculé de 4,6 millions de dollars par rapport à celui des neuf premiers mois de l’exercice 2019 en raison de l’augmentation de 3,3 millions de dollars des charges administratives et de vente et de la hausse de 2,4 millions de dollars des frais de distribution, lesquelles ont été contrebalancées dans une certaine mesure par la hausse de 1,0 million de dollars de la marge brute ajustée.De plus, la dotation aux amortissements hors trésorerie a également réduit le résultat des activités d’exploitation. C’est pourquoi la direction estime que les résultats financiers du secteur du sucre fournissent une information plus pertinente aux dirigeants, aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées après un ajustement au titre des éléments susmentionnés.BAIIA ajustéLes résultats d’exploitation doivent donc être ajustés au titre des éléments suivants.
Le BAIIA ajusté pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois a diminué de 4,6 millions de dollars et de 2,6 millions de dollars, respectivement, par rapport à celui des périodes correspondantes de l’exercice précédent, ce qui s’explique surtout par la hausse de 3,1 millions de dollars et de 3,3 millions de dollars des charges administratives et de vente, respectivement, et de l’augmentation de 1,4 million de dollars et de 1,6 million de dollars des frais de distribution, respectivement, compte non tenu des amortissements, comme il est expliqué plus haut.L’adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, a donné lieu à une augmentation de 0,8 million de dollars et de 2,2 millions de dollars du BAIIA ajusté pour le trimestre et la période de neuf mois considérés, respectivement.Produits de l’érableProduitsLes produits du troisième trimestre et des neuf premiers mois de l’exercice en cours ont augmenté de 16,8 millions de dollars et de 21,7 millions de dollars par rapport à ceux des périodes correspondantes de l’exercice précédent par suite principalement d’une demande accrue suscitée par le fait que les gens se sont empressés de garnir leur garde-manger dans le contexte de la pandémie de COVID-19 et par la grande quantité de commandes de réapprovisionnement que nous ne cessons de recevoir. De plus, la croissance qu’ont connue d’importants clients au deuxième trimestre a eu un effet favorable sur les produits de la période de neuf mois à l’étude.Marge bruteLa marge de vente des produits et les charges d’exploitation constituent les deux principaux facteurs pouvant influer sur les marges brutes.
La marge brute de 6,9 millions de dollars et de 15,4 millions de dollars pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois de l’exercice 2020 ne reflète pas la marge économique qu’a dégagée le secteur des produits de l’érable, puisqu’elle tient compte d’un profit de 1,7 million de dollars et de 0,1 million de dollars, respectivement, lié à l’évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés à l’égard des contrats de change. La marge brute de 6,3 millions de dollars et de 17,8 millions de dollars pour le trimestre et les neuf premiers mois de l’exercice 2019 tient compte d’un profit de 1,2 million de dollars et d’une perte négligeable, respectivement.Nous présenterons donc une analyse des résultats de la marge brute ajustée.La marge brute ajustée pour le trimestre à l’étude a augmenté de 0,1 million de dollars par rapport à celle de la période correspondante de l’exercice précédent, ce qui représente une baisse de 2,8 % du pourcentage de la marge brute ajustée, en raison de la hausse des ventes réalisées auprès de comptes à faible marge. Le secteur des produits de l’érable a engagé des coûts liés à la main-d’œuvre de 0,6 million de dollars de plus pour le trimestre à l’étude en raison principalement des ventes stimulées par la forte demande et d’une certaine baisse de la productivité imputable aux mesures de sécurité instaurées en raison de la COVID-19. Enfin, la dotation à l’amortissement a augmenté de 0,3 million de dollars, à cause surtout de l’acquisition d’immobilisations corporelles additionnelles et du commencement le 15 octobre 2019 du contrat de location à long terme pour les nouveaux locaux situés à Granby.La marge brute ajustée pour la période de neuf mois considérée a diminué de 2,5 millions de dollars par rapport à celle des neuf premiers mois de l’exercice 2019, ce qui s’explique avant tout par le recul des taux de marge et l’augmentation des coûts liés à la main-d’œuvre et de la dotation à l’amortissement de 1,5 million de dollars et de 1,0 million de dollars, respectivement, laquelle est attribuable aux mêmes facteurs qui ont influé sur les résultats du trimestre considéré. Par ailleurs, l’augmentation délibérée de la capacité de production avant l’emménagement dans les nouveaux locaux situés à Granby qui a eu lieu le 31 janvier 2020 et le certain manque d’efficacité qu’ont entraîné l’installation et la mise en service du matériel nécessaire pour faire augmenter graduellement le niveau de production de la nouvelle usine ont eu un effet défavorable sur les coûts liés à la main-d’œuvre de la période de neuf mois à l’étude. De plus, la Société a engagé des charges non récurrentes supplémentaires de 0,4 million de dollars pour les neuf premiers mois de l’exercice courant, lesquelles se rapportent essentiellement à l’emménagement dans les nouveaux locaux situés à Granby.Autres chargesLes charges administratives et de vente ont augmenté de 0,5 million de dollars et de 1,1 million de dollars par rapport à celles du troisième trimestre et des neuf premiers mois de l’exercice précédent, respectivement, en raison surtout d’une hausse des avantages du personnel attribuable à l’augmentation du personnel et de frais supplémentaires de 0,1 million de dollars occasionnés par la pandémie de COVID-19 qui se rapportent aux salaires additionnels, à l’équipement de protection individuelle, au matériel de nettoyage et à d’autres frais connexes.Les frais de distribution sont similaires à ceux du troisième trimestre de l’exercice précédent et ont diminué de 0,1 million de dollars par rapport à ceux des neuf premiers mois de l’exercice précédent.Résultat des activités d’exploitation (« BAII »)
Le résultat des activités d’exploitation s’est chiffré à 3,2 millions de dollars pour le trimestre à l’étude et à 4,5 millions de dollars pour la période de neuf mois à l’étude. Il ne reflète pas le résultat ajusté des activités d’exploitation du secteur des produits de l’érable, puisqu’il comprend les profits découlant de l’évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et tient compte des écarts temporaires dans la comptabilisation de tout profit ou toute perte à la liquidation des instruments dérivés. Nous présenterons donc une analyse du résultat ajusté des activités d’exploitation.
Le BAII ajusté pour le trimestre et la période de neuf mois à l’étude a reculé de 0,4 million de dollars et de 3,4 millions de dollars, respectivement, en comparaison de celui des périodes correspondantes de l’exercice précédent, ce qui est imputable surtout à une augmentation des charges administratives et de vente et à l’amenuisement de la marge brute ajustée des neuf premiers mois, comme il est expliqué plus haut.Certains éléments hors trésorerie et certaines charges non récurrentes ont eu une incidence sur le résultat des activités d’exploitation. C’est pourquoi la direction estime que les résultats financiers du secteur des produits de l’érable fournissent une information plus pertinente aux dirigeants, aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées après un ajustement au titre des éléments mentionnés ci-après.BAIIA ajustéLes résultats d’exploitation doivent donc être ajustés au titre des éléments suivants.
Les autres éléments non récurrents pour l’exercice en cours comprennent principalement les coûts associés aux deux établissements situés à Granby, alors que ceux de l’exercice 2019 comprennent principalement les indemnités de départ, lesquels, dans les deux cas, se rapportent au projet d’optimisation de la répartition des activités.Le BAIIA ajusté du trimestre considéré a augmenté de 0,1 million de dollars par rapport à celui du troisième trimestre de l’exercice précédent étant donné que la marge brute, une fois qu’elle a été ajustée pour ne pas tenir compte de la dotation à l’amortissement, a été contrebalancée en majeure partie par une augmentation des charges administratives et de vente, comme il a été expliqué précédemment. La diminution de 2,0 millions de dollars du BAIIA ajusté des neuf premiers mois à l’étude résulte avant tout de la baisse des marges brutes, une fois qu’elles ont été ajustées pour ne pas tenir compte de la dotation à l’amortissement, et de la hausse des charges administratives et de vente, comme il est expliqué plus haut.L’adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, a donné lieu à une augmentation de 0,1 million de dollars et de 0,4 million de dollars du BAIIA ajusté pour le trimestre et la période de neuf mois à l’étude, respectivement.RÉSULTATS CONSOLIDÉS ET INFORMATION FINANCIÈRE CHOISIELe tableau qui suit présente un sommaire de l’information financière choisie portant sur les résultats consolidés de Rogers pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois des exercices 2020 et 2019.
Produits totaux
Les produits du troisième trimestre et des neuf premiers mois de l’exercice en cours ont augmenté de 14,7 millions de dollars et de 27,9 millions de dollars, respectivement, par rapport à ceux des périodes correspondantes de l’exercice précédent. Cette amélioration s’explique par la hausse des produits des secteurs du sucre et des produits de l’érable, comme il est expliqué plus haut.Marge bruteLa marge brute de 29,9 millions de dollars pour le trimestre considéré et de 88,3 millions de dollars pour les neuf premiers mois de l’exercice en cours ne reflète pas la marge économique que dégage la Société, puisque celle-ci comprend un profit de 4,0 millions de dollars et de 2,3 millions de dollars, respectivement, lié à l’évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés (se reporter à la rubrique « Résultats ajustés »). Au cours de l’exercice 2019, un profit de 4,5 millions de dollars et de 6,0 millions de dollars lié à l’évaluation à la valeur de marché a été comptabilisé pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois de l’exercice, ce qui a donné lieu à une marge brute de 30,7 millions de dollars et de 93,5 millions de dollars, respectivement.Exclusion faite de l’évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, la marge brute ajustée du troisième trimestre de l’exercice à l’étude a diminué de 0,3 million de dollars, ce qui est imputable surtout à la baisse enregistrée par le secteur du sucre, comme il est expliqué plus haut. La marge brute ajustée des neuf premiers mois s’est amenuisée de 1,5 million de dollars par rapport à celle de la période correspondante de l’exercice précédent étant donné que la contraction observée pour le secteur des produits de l’érable a été contrebalancée en partie par une amélioration de 1,0 million de dollars de la marge brute ajustée du secteur du sucre en raison surtout de la diminution des coûts de l’énergie et d’une baisse de la taxe sur le carbone applicable à Taber, comme il a été expliqué précédemment.Résultat des activités d’exploitation (« BAII »)Le BAII s’entend du bénéfice avant les intérêts et la charge d’impôt. Pour le troisième trimestre de l’exercice 2020, le BAII s’est chiffré à 12,4 millions de dollars, ce qui représente une baisse de 6,2 millions de dollars, alors que le BAII des neuf premiers mois de l’exercice courant s’est chiffré à 45,2 millions de dollars, ce qui représente une baisse de 11,8 millions de dollars. Comme il a été mentionné plus haut, la comparaison des marges brutes ne tient pas compte du résultat économique lié aux activités d’exploitation, lequel a reculé de 0,6 million de dollars et de 3,7 millions de dollars pour le trimestre et la période de neuf mois considérés du fait de la variation d’une période à l’autre liée à l’évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés. Exclusion faite de l’évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, le BAII ajusté du trimestre considéré s’est chiffré à 8,4 millions de dollars, contre 14,1 millions de dollars, ce qui représente une diminution de 5,7 millions de dollars. Le BAII ajusté de la période de neuf mois considérée s’est chiffré à 42,9 millions de dollars, ce qui représente une diminution de 8,1 millions de dollars. La variation observée pour les deux périodes s’explique surtout par la diminution de l’apport des deux secteurs pour le trimestre et la période de neuf mois considérés, comme il a été expliqué plus haut. Des frais supplémentaires de 2,1 millions de dollars ont été engagés pour le trimestre considéré et de 2,2 millions de dollars, pour la période de neuf mois considérée, à cause de la pandémie de COVID‑19.Charges financières nettesLes charges financières nettes comprennent les intérêts payés en vertu de la facilité de crédit renouvelable, les charges d’intérêts sur les débentures convertibles subordonnées non garanties et les autres intérêts, ainsi que les profits liés à l’évaluation à la valeur de marché des swaps de taux d’intérêt.Les charges financières nettes se ventilent comme suit.Les charges financières nettes pour le troisième trimestre de l’exercice en cours ont diminué de 0,1 million de dollars par rapport à celles de la période correspondante de l’exercice précédent étant donné que l’effet favorable de la baisse des taux d’intérêt a été annulé dans une certaine mesure par l’incidence de l’adoption de l’IFRS 16, Contrats de location. Les charges financières nettes pour les neuf premiers mois de l’exercice en cours ont augmenté de 0,3 million de dollars par rapport à celles de la période correspondante de l’exercice précédent à cause de l’incidence de l’adoption de l’IFRS 16, Contrats de location et de la hausse des autres charges d’intérêts, ce qui a été contrebalancé en partie par la baisse du taux d’intérêt appliqué à la facilité de crédit renouvelable.Les autres charges d’intérêts ont trait principalement aux intérêts à payer aux PPAQ relativement à des achats de sirop d’érable conformément aux modalités de paiement de ceux-ci.Comme il est mentionné précédemment, le 2 octobre 2016, la Société a adopté l’IFRS 9 (2014), Instruments financiers, et a désigné les swaps de taux d’intérêt comme étant des instruments de couverture de flux de trésorerie efficaces. Les soldes transitoires, lesquels correspondent à la valeur de marché comptabilisée au 1er octobre 2016, seront ultérieurement retirés des autres éléments du résultat global une fois que chaque tranche portant intérêt à un taux fixe sera liquidée, c’est-à-dire lorsque les intérêts à taux fixes auront été payés. Ainsi, la Société a sorti des autres éléments du résultat global un profit de 0,1 million de dollars et de 0,2 million de dollars pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois de l’exercice en cours, respectivement, contre 0,1 million de dollars et 0,3 million de dollars pour les périodes correspondantes de l’exercice précédent, et a comptabilisé un profit du même montant dans les charges financières nettes. Se reporter à la rubrique « Résultats ajustés ».ImpositionLa charge d’impôt sur le résultat se chiffre comme suit.La variation d’une période à l’autre de la charge d’impôt exigible et différé est proportionnelle à la variation du résultat avant impôt au cours de l’exercice 2020.L’impôt différé reflète les écarts temporaires, lesquels découlent principalement de la différence entre l’amortissement déclaré aux fins de l’impôt et les montants pour amortissement constatés à des fins de présentation des résultats financiers, des avantages sociaux futurs et des instruments financiers dérivés. Les actifs et les passifs d’impôt différé sont évalués selon les taux d’impôt adoptés ou quasi adoptés devant s’appliquer au résultat des exercices durant lesquels il est prévu que les écarts temporaires seront réalisés ou renversés. L’incidence de toute modification des taux d’impôt sur l’impôt futur est portée aux résultats de la période au cours de laquelle la modification se produit.Bénéfice netLe bénéfice net a reculé de 4,9 millions de dollars et de 9,4 millions de dollars pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois de l’exercice 2020, respectivement, par rapport à celui des périodes correspondantes de l’exercice 2019. Cette baisse s’explique essentiellement par l’incidence après impôt de la variation d’une période à l’autre des profits liés à l’évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et par les résultats inférieurs dégagés par les activités d’exploitation des deux secteurs pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois, dont il a été question précédemment.Résumé des résultats trimestrielsLe tableau qui suit présente de l’information financière choisie provenant des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités et des mesures financières non conformes aux PCGR de la Société pour les huit derniers trimestres.
Le premier trimestre (octobre à décembre) de l’exercice est généralement le meilleur sur le plan de la marge brute ajustée et du bénéfice net ajusté du secteur du sucre en raison de la composition favorable des ventes liée à une augmentation de la proportion des ventes aux particuliers pendant cette période de l’année. En revanche, le deuxième trimestre (de janvier à mars) est celui dont le volume est habituellement le moins élevé et dont la composition de la clientèle est la moins favorable, ce qui se traduit par une diminution des produits, de la marge brute ajustée et du bénéfice net ajusté. Le secteur des produits de l’érable est peu touché par la saisonnalité des ventes.LiquiditésLes flux de trésorerie générés par Lantic sont versés à Rogers sous forme de dividendes et de remboursement de capital sur les actions ordinaires, et de versements d’intérêts sur les billets subordonnés de Lantic détenus par Rogers, après la constitution de provisions suffisantes pour les dépenses en immobilisations, le remboursement de la dette et les besoins en fonds de roulement. Les sommes reçues par Rogers sont utilisées pour payer les charges administratives, les intérêts sur les débentures convertibles et l’impôt sur le bénéfice, ainsi que pour verser des dividendes aux actionnaires de la Société. Lantic n’était soumise à aucune restriction touchant les distributions de liquidités découlant de la conformité aux clauses restrictives de nature financière au cours de l’exercice.Divers risques et incertitudes pourraient avoir une incidence sur les entrées de trésorerie liées aux activités d’exploitation, notamment les répercussions de la pandémie de COVID-19 et d’autres risques présentés à la rubrique « Facteurs de risque ». Toutefois, selon les dernières prévisions, nous nous attendons à ce que les entrées de trésorerie prévues provenant de nos activités d’exploitation et que la facilité de crédit dont nous disposons soient suffisantes pour répondre à nos besoins à l’égard du fonds de roulement et des dépenses en immobilisations et pour respecter nos obligations afférentes aux dividendes.
Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation ont augmenté de 16,5 millions de dollars pour le trimestre considéré en raison principalement d’une variation positive de 10,4 millions de dollars des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, de la diminution de 8,0 millions de dollars de l’impôt sur le résultat payé imputable aux reports de paiement autorisés par le gouvernement dans le contexte de la pandémie de COVID-19, et d’une diminution de 4,5 millions de dollars des intérêts payés attribuable à l’étalement des paiements qui a été différent de celui du trimestre correspondant de l’exercice précédent, facteurs en partie contrebalancés par le recul de 5,6 millions de dollars du BAII ajusté. Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation ont augmenté de 33,9 millions de dollars pour la période de neuf mois considérée en raison principalement d’une variation positive de 25,8 millions de dollars des éléments hors trésorerie du fonds de roulement et de la diminution de 13,3 millions de dollars et de 4,2 millions de dollars de l’impôt sur le résultat payé et des intérêts payés, respectivement, qui s’explique par les mêmes raisons invoquées pour le trimestre, facteurs en partie contrebalancés par le recul de 8,1 millions de dollars du BAII ajusté et par l’augmentation de 0,5 million de dollars des cotisations aux régimes de retraite.La variation négative de 12,6 millions de dollars des flux de trésorerie liés aux activités de financement du trimestre considéré découle surtout d’une réduction de 11,7 millions de dollars des emprunts sur les facilités de crédit renouvelables et du découvert bancaire. De plus, l’adoption de l’IFRS 16, Contrats de location, a donné lieu à une augmentation de 1,0 million de dollars des sorties de trésorerie liées aux activités de financement à cause des paiements effectués au titre des obligations locatives. La variation négative de 33,9 millions de dollars des flux de trésorerie liés aux activités de financement de la période de neuf mois considérée découle surtout d’une réduction de 24,4 millions de dollars des emprunts sur les facilités de crédit renouvelables et du découvert bancaire, des rachats de 6,5 millions de dollars aux termes de l’offre publique de rachat et des paiements de 3,1 millions de dollars effectués au titre des obligations locatives, conformément à l’IFRS 16.Les sorties de trésorerie liées aux activités d’investissement du trimestre et de la période de neuf mois considérés ont diminué de 1,2 million de dollars et ont diminué de 0,7 million de dollars, respectivement, par rapport à celles des périodes correspondantes de l’exercice précédent.Dans le but de fournir des renseignements supplémentaires, la Société juge pertinent de mesurer les flux de trésorerie disponibles générés par ses activités. Les flux de trésorerie disponibles, une mesure non conforme aux PCGR, s’entendent des flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation, exclusion faite de la variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, des ajustements liés à l’évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés, et des montants hors trésorerie au titre des instruments financiers, y compris les fonds reçus ou versés à la suite de l’émission ou du rachat d’actions, ainsi que les dépenses en immobilisations, déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l’excellence d’exploitation, et les paiements au titre des contrats de location-acquisition.Les flux de trésorerie disponibles se présentent comme suit.
Les flux de trésorerie disponibles pour la période de douze mois close le 27 juin 2020 se sont chiffrés à 37,5 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 3,4 millions de dollars en regard de la période correspondante de l’exercice précédent. L’amélioration s’explique principalement par une baisse de l’impôt sur le résultat payé et des intérêts payés de 12,4 millions de dollars et de 4,3 millions de dollars, respectivement, et par une diminution de 3,1 millions de dollars des dépenses en immobilisations corporelles et incorporelles, déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l’excellence d’exploitation, facteurs annulés en partie par une baisse de 9,3 millions de dollars du BAIIA ajusté, une augmentation de 5,0 millions de dollars des rachats et des annulations d’actions effectués aux termes de l’offre publique de rachat, une hausse de 3,1 millions de dollars des paiements effectués au titre des contrats de location-acquisition, laquelle est attribuable à l’adoption de l’IFRS 16, Contrats de location, une hausse de 0,5 million de dollars des cotisations aux régimes de retraite et une augmentation de 0,2 million de dollars des paiements des frais de financement différés.Les flux de trésorerie disponibles pour la période de douze mois considérée ont diminué de 7,2 millions de dollars en raison des rachats et des annulations d’actions ordinaires effectués aux termes de l’offre publique de rachat; la direction et le conseil d’administration ayant affecté des fonds pour le rachat d’actions ordinaires étant donné que le faible cours de l’action n’était pas représentatif de la juste valeur de l’entreprise. Exclusion faite des rachats effectués aux termes de l’offre publique de rachat, les flux de trésorerie disponibles se seraient chiffrés à 44,7 millions de dollars, contre 36,3 millions de dollars pour la période correspondante de l’exercice précédent. La Société a déclaré un dividende trimestriel de 9,0 cents par action ordinaire pour chaque trimestre, ce qui correspond à 36 cents pour chacune des périodes de douze mois. La légère diminution en 2020 par rapport à l’an dernier est attribuable au rachat et à l’annulation d’actions effectués aux termes de l’offre publique de rachat, ce qui a conduit à une réduction du dividende déclaré, lequel est passé à 37,5 millions de dollars et à 37,8 millions de dollars pour les périodes de douze mois closes le 27 juin 2020 et le 29 juin 2019, respectivement.Les dépenses en immobilisations corporelles et incorporelles, déduction faite des dépenses en immobilisations liées à l’excellence d’exploitation, ont diminué de 3,1 millions de dollars par rapport à celles de la période de douze mois de l’an dernier à cause du calendrier des dépenses, et à cause en partie des retards occasionnés par la pandémie de COVID-19. Les dépenses en immobilisations au titre de l’excellence d’exploitation ne réduisent pas les flux de trésorerie disponibles, puisque ces projets ne sont pas essentiels aux activités d’exploitation des usines. Ces projets sont plutôt entrepris en raison des économies opérationnelles substantielles qu’ils permettront de réaliser une fois achevés.Des frais de financement sont payés lorsque le financement d’un nouvel emprunt est conclu, et ils sont différés et amortis sur la période de la dette. La trésorerie utilisée au cours de l’exercice pour payer ces frais n’est donc pas disponible et elle est par conséquent déduite des flux de trésorerie disponibles.Les paiements effectués au titre des contrats de location-acquisition sont déduits des flux de trésorerie disponibles puisque ces flux de trésorerie ne sont plus comptabilisés en réduction des entrées de trésorerie liées aux activités d’exploitation, mais ils ne sont pas disponibles non plus.Les variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement liés aux activités d’exploitation, représentent les variations, d’un exercice à l’autre, des actifs courants, comme les débiteurs et les stocks, et des passifs courants, comme les créditeurs. Les variations de ces comptes sont attribuables principalement aux calendriers de recouvrement des débiteurs, des arrivages de sucre brut et du paiement des passifs. Les augmentations et les diminutions de ces comptes sont attribuables aux calendriers susmentionnés et ne constituent donc pas des flux de trésorerie disponibles. Ces augmentations ou diminutions sont financées à l’aide de la trésorerie disponible ou de la facilité de crédit de 265,0 millions de dollars de la Société. Les hausses et les baisses de la dette bancaire sont également attribuables à des questions d’écarts temporaires en lien avec les facteurs décrits plus haut et ne constituent donc pas de la trésorerie disponible.L’effet combiné des ajustements liés à l’évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés, de l’amortissement des soldes transitoires et des montants négatifs hors trésorerie au titre des instruments financiers de 2,4 millions de dollars pour la période de douze mois à l’étude ne constitue pas un élément ayant une incidence sur la trésorerie, puisque ces contrats seront réglés à la suite de la réalisation de la transaction physique, ce qui explique la nécessité d’ajuster les flux de trésorerie disponibles.Obligations contractuellesAucun changement important ne touche le tableau des obligations contractuelles présenté dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 28 septembre 2019.Au 27 juin 2020, Lantic avait des engagements d’achat totalisant 1 684 000 tonnes métriques de sucre brut, dont environ 457 558 tonnes métriques avaient un prix établi, pour un engagement total de 187,2 millions de dollars.Ressources en capitalLa Société dispose d’un fonds de roulement totalisant 265,0 millions de dollars aux termes duquel elle peut emprunter des fonds au taux préférentiel, au TIOL ou au taux des acceptations bancaires, majoré de 20 à 250 points de base, si elle respecte certains ratios financiers. Au 27 juin 2020, le ratio de la dette pro forma sur le BAIIA ajusté pro forma calculé aux termes de la clause restrictive était de 2,27, ce qui est bien en deçà du maximum de 3,5 fois le BAIIA ajusté pro forma. La facilité de crédit renouvelable échoira le 28 juin 2024 et aucun remboursement n’est exigé avant l’échéance. Au 27 juin 2020, la pandémie de COVID-19 n’avait pas influé sur notre capacité d’emprunt. Se reporter à la rubrique « Facteurs de risque » pour obtenir plus d’informations sur les autres risques liés à la pandémie de COVID-19. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » pour les définitions de la dette pro forma et du BAIIA ajusté pro forma.Au 27 juin 2020, des actifs d’une valeur de 481,0 millions de dollars, lesquels englobent notamment des comptes clients, des stocks et des immobilisations corporelles, ont été affectés à la garantie de la facilité de crédit renouvelable, contre 442,0 millions de dollars au 29 juin 2019.Au 27 juin 2020, un montant de 190,0 millions de dollars avait été prélevé sur la facilité de fonds de roulement et un montant de 0,4 million de dollars en trésorerie était également disponible.Les besoins de liquidités pour le fonds de roulement et autres dépenses en immobilisations devraient être comblés à même la trésorerie disponible et les fonds générés par les activités d’exploitation. La direction est d’avis que le crédit inutilisé aux termes de la facilité renouvelable est suffisant pour combler ses besoins futurs de liquidités.Au cours du premier trimestre, la Société a conclu un swap de taux d’intérêt de 5 ans qui correspond à un montant notionnel de 20,0 millions de dollars, est assorti d’un taux de 1,68 % et est entré en vigueur le 3 octobre 2019.Au cours du deuxième trimestre, la Société a conclu : un swap de taux d’intérêt de cinq ans qui correspond à un montant notionnel de 20,0 millions de dollars, est assorti d’un taux de 1,60 % et est entré en vigueur le 24 février 2020; un swap de taux d’intérêt de trois ans qui correspond à un montant notionnel de 20,0 millions de dollars, est assorti d’un taux de 1,08 %, est entré en vigueur le 6 mars 2020 et dont le montant passera à 10,0 millions de dollars le 28 juin 2021; ainsi qu’un swap de taux d’intérêt de un an qui correspond à un montant notionnel de 80,0 millions de dollars, est assorti d’un taux de 1,18 % et qui entrera en vigueur le 28 juin 2024.Les montants notionnels globaux de tous les swaps de taux d’intérêt sont les suivantsTITRES EN CIRCULATIONAu 27 juin 2020 et au 5 août 2020, un total de 103 536 923 actions étaient en circulation, respectivement (105 008 070 au 29 juin 2019).Au 27 juin 2020, le solde impayé des débentures convertibles subordonnées non garanties de sixième série (les « débentures de sixième série ») de la Société s’élevait à 57 425 $ et celui des débentures convertibles subordonnées non garanties de septième série de la Société (les « débentures de septième série ») s’élevait à 97 575 $. Les débentures convertibles subordonnées non garanties échoiront le 31 décembre 2024 et le 30 juin 2025, respectivement.Au cours du premier trimestre, des débentures de sixième série d’une somme de 75 mille dollars et des débentures de septième série d’une somme de 175 mille dollars ont été converties par les porteurs de titres en 9 079 et en 19 774 actions ordinaires, respectivement.Le 2 décembre 2019, 563 500 options sur actions ont été attribuées à certains hauts dirigeants au prix de 4,68 $ l’action ordinaire. Ensuite, le 20 mars 2020, 250 000 options sur actions ont été attribuées à un haut dirigeant au prix de 4,28 $ l’action ordinaire. Dans les deux cas, le prix des options sur actions attribuées représente le cours moyen pendant les cinq jours de bourse précédant la date d’attribution des options. Ces options sur actions peuvent être exercées jusqu’à concurrence de 20 % par année, à partir de la date du premier anniversaire de l’attribution des options et elles expireront après 10 ans. En cas de mise à pied, de démission, de départ à la retraite, de décès ou d’invalidité de longue durée, toutes les options sur actions attribuées en vertu du régime d’options sur actions dont les droits n’ont pas été acquis feront l’objet d’une renonciation.Le 2 décembre 2019, 324 932 unités d’actions liées à la performance (« UAP ») ont été attribuées à de hauts dirigeants. Les droits inhérents à ces UAP deviendront acquis à la fin du cycle de performance 2020-2022, en fonction de l’atteinte des cibles de rendement total pour l’actionnaire fixées par le comité des ressources humaines et de la rémunération et du conseil d’administration de la Société. La valeur du paiement à faire à chaque participant correspond au produit des éléments suivants : le nombre d’UAP attribuées au participant dont les droits ont été acquis, multiplié par le cours de clôture moyen pondéré en fonction du volume des actions ordinaires à la Bourse de Toronto (la « TSX ») pour les cinq jours de bourse qui précèdent immédiatement le jour où la Société aura versé la valeur au participant aux termes du régime d’UAP.Le 1er juin 2020, la Société a reçu l’approbation de la Bourse de Toronto pour procéder à une offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités (l’« offre publique de rachat de 2020 »). La Société peut racheter jusqu’à concurrence de 1 500 000 actions ordinaires aux termes de cette offre qui a commencé le 3 juin 2020 et peut se poursuivre jusqu’au 2 juin 2021. De plus, la Société a conclu une convention d’achat d’actions automatique avec Scotia Capitaux Inc. dans le cadre de l’offre publique de rachat de 2020. Aux termes de la convention, Scotia Capitaux peut acquérir, à son gré, des actions ordinaires pour le compte de la Société durant certaines périodes d’interdiction d’opérations, sous réserve du respect de certains paramètres visant le cours des actions et leur nombre. Aucune action n’a été achetée aux termes de l’offre publique de rachat de 2020 pendant le trimestre considéré.Le 22 mai 2019, la Société a reçu l’approbation de la Bourse de Toronto pour procéder à une offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités (l’« offre publique de rachat de 2019 ») aux termes de laquelle elle pouvait racheter jusqu’à concurrence de 1 500 000 actions ordinaires. L’offre publique de rachat de 2019 a commencé le 24 mai 2019 et s’est terminée le 30 mars 2020. Au cours du troisième trimestre et des neuf premiers mois de l’exercice 2020, la Société a racheté 18 070 et 1 377 394 actions ordinaires, respectivement, pour une contrepartie en trésorerie totale de 0,1 million de dollars et de 6,5 millions de dollars, respectivement. Au cours de l’exercice 2019, 122 606 actions ordinaires ont été rachetées, ce qui signifie que le nombre total d’actions ordinaires qui ont été rachetées aux termes de l’offre publique de rachat de 2019 est de 1 500 000 actions ordinaires.FACTEURS DE RISQUEMaladies et épidémies, y compris la pandémie de COVID-19Les maladies et les épidémies pourraient avoir des retombées négatives sur la Société, Lantic ou TMTC, ainsi que sur leur performance et leur situation financière. En décembre 2019, une nouvelle souche de coronavirus appelée COVID-19 a été détectée à Wuhan, en Chine. Au 20 mars 2020, la COVID-19 s’était répandue dans plus de 100 pays et l’Organisation mondiale de la santé avait déclaré que l’éclosion était devenue une pandémie. Ainsi, la situation a incité les autorités de santé publique et autres autorités gouvernementales à ordonner la fermeture des bureaux ainsi que d’autres entreprises, et de nouvelles éclosions de COVID-19 ou de nouvelles épidémies pourraient à nouveau les inciter à ordonner l’instauration de telles mesures, ce qui, quel que soit le cas, pourrait mener à un déclin économique généralisé. Des événements de ce genre pourraient avoir un effet néfaste sur l’activité économique en perturbant les chaînes d’approvisionnement et de distribution. De plus, il pourrait y avoir des conséquences négatives sur les activités de la Société, de Lantic ou de TMTC si, par suite d’une exposition à une maladie contagieuse, des membres du personnel sont atteints ou sont mis en quarantaine ou s’ils se sont confinés pour éviter d’être exposés à une telle maladie. Les activités de Lantic et TMTC ont été désignées pour le moment comme étant des services essentiels, et par conséquent, comme il a été mentionné, elles ont été très peu perturbées.Dans le cas où des facteurs défavorables influeraient sur les données économiques fondamentales et la confiance des consommateurs, on peut s’attendre à ce qu’il y ait une incidence négative sur la valeur marchande, que la volatilité des marchés s’accroisse, que les pertes sur créances relatives aux ventes à des clients et aux écarts de taux s’accentuent et que les liquidités s’amenuisent, et que tous ces facteurs pourraient nuire aux activités de la Société, de Lantic ou de TMTC. Estimer de façon raisonnable la durée d’une perturbation de l’activité commerciale et des conséquences financières y afférentes occasionnées par une crise sanitaire d’envergure ne s’avère pas possible. L’incertitude plane quant à la vitesse et à l’ampleur de la propagation de la COVID-19 et en ce qui a trait à la durée et à la portée des bouleversements des activités commerciales et des conséquences financières et sociales connexes, et les effets néfastes engendrés par cette situation pourraient être significatifs. Bien que les agences gouvernementales et les acteurs du secteur privé s’emploieront à atténuer les contrecoups du coronavirus, ce qui peut impliquer l’instauration de mesures comme des précautions d’hygiène plus sévères, le travail à distance, la mise en quarantaine, les restrictions de voyage ou l’interdiction de voyager, ainsi que toute autre restriction, et que le milieu médical travaille à l’élaboration de vaccins et d’autres types de traitement, l’efficacité de ces mesures est incertaine. L’effet défavorable sur les activités et les résultats de la Société, de Lantic et de TMTC pourrait être significatif. L’ampleur de l’incidence de la pandémie de COVID-19 (ou de toute autre maladie ou épidémie) sur l’activité commerciale ou les résultats de placements dépend de la tournure des événements, laquelle comporte un degré d’incertitude élevé et est imprévisible, y compris notamment les nouveaux renseignements qui pourraient être fournis à l’égard de la gravité du coronavirus et les mesures à prendre pour contenir la propagation de ce coronavirus ou pour pallier son effet.Tous les autres facteurs de risque liés aux affaires et aux activités de la Société sont exposés dans le rapport de gestion contenu dans notre rapport annuel pour l’exercice clos le 28 septembre 2019. Ce document se trouve sur SEDAR, à l’adresse www.sedar.com, ou sur le site Web de la Société, à l’adresse www.LanticRogers.com.PERSPECTIVESLa santé et la sécurité de nos employés demeurent primordiales pour nous et nous suivons attentivement toutes les recommandations des autorités de santé publique émises par rapport à la COVID-19. Même si, jusqu’à présent, nos usines n’ont cessé de fonctionner pleinement, sans interruption, malgré la pandémie de COVID-19, il est encore difficile d’estimer ou de prévoir les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la continuité des activités de la Société ou sur les conséquences financières qu’elle pourrait engendrer. La Société surveille de près la situation et réagira rapidement lorsque les circonstances changeront.Secteur du sucreLes conditions de marché demeurent favorables pour le secteur du sucre et malgré la pandémie de COVID‑19 et les difficultés qu’a entraînées la récolte moins abondante que prévu de Taber, nous nous attendons toujours à ce que les volumes et le BAIIA ajusté du secteur du sucre excèdent ceux du dernier exercice.Compte tenu de l’augmentation des contingents actuels et de l’instauration de nouveaux contingents, la Société s’attend à ce que le volume de ventes à l’exportation dépasse d’environ 7 000 tonnes métriques le volume enregistré pour l’exercice 2019, et ce, en dépit du report des livraisons vers le Mexique. Les modifications apportées aux contingents se résument ainsi :un total de 5 000 tonnes métriques dont l’exportation aux États-Unis devra se faire avant le 30 septembre 2020 et qui ne peuvent être comblées que par le sucre de betterave produit à Taber. La Société entend conclure toutes les ventes additionnelles possibles aux termes de ce contingent.un contingent tarifaire mondial de 176 437 tonnes métriques de sucre raffiné, établi selon le principe du premier arrivé, premier servi, qui a été ouvert du 3 avril 2020 au 29 juin 2020;un contingent annuel renouvelable de 9 600 tonnes métriques par année civile qui ne peuvent être comblées que par le sucre de betterave produit à l’usine de Taber. Le contingent a été établi aux termes de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (« ACEUM »), lequel est entré en vigueur le 1er juillet 2020, et est calculé au prorata. En ce moment, la Société ne s’attend pas à ce que des volumes additionnels soient contractés aux termes de ce contingent pendant l’exercice en cours étant donné qu’elle s’appliquera d’abord à combler d’ici le 30 septembre 2020 les 5 000 tonnes métriques de sucre de betterave qui ont été attribuées.un contingent tarifaire supplémentaire de 36 287 tonnes métriques sur le sucre non originaire raffiné au Canada qui seront attribués selon le principe du premier arrivé, premier servi pendant la période allant du 1er juillet 2020 au 31 décembre 2020 et qui pourront être comblées par n’importe quelle raffinerie de sucre au Canada. La Société entend maximiser ses volumes de ventes à l’exportation vers les États-Unis aux termes de ce contingent en misant sur les ventes des usines de Montréal et de Vancouver.La Société prévoit que le volume de ventes du secteur des produits de consommation pour l’exercice 2020 croîtra d’environ 15 000 tonnes métriques par rapport à l’exercice 2019. Malgré le fait que, jusqu’à présent, la demande des consommateurs a été forte en raison de la pandémie de COVID-19, il est difficile d’estimer l’incidence que la pandémie pourrait avoir sur les volumes futurs de la Société. De plus, l’accroissement du volume de ventes du secteur des produits de consommation pourrait être annulé en partie par le ralentissement de l’activité du secteur des produits industriels destinés aux services alimentaires qui pourrait perdurer à cause de la pandémie.La Société s’attend à ce que le volume de ventes du secteur des produits industriels diminue d’environ 20 000 tonnes métriques et que le volume de ventes du secteur des produits liquides soit similaire à celui de l’exercice précédent, à cause de la pandémie de COVID-19 qui a particulièrement touché les clients qui fabriquent des produits alimentaires destinés au secteur des services alimentaires. La Société suit de près l’évolution de la demande dans ces deux secteurs. Dans le cas où une baisse de la demande mènerait à une hausse des stocks, une partie pourrait être expédiée vers les États-Unis afin de profiter davantage du contingent tarifaire supplémentaire sur le sucre non originaire raffiné au Canada.Malgré les difficultés imputables à la petite récolte de Taber et à la pandémie de COVID-19, la Société s’attend à ce le volume global des ventes du secteur du sucre présente une hausse d’environ 5 000 tonnes métriques par rapport à celui de l’exercice 2019 pour atteindre environ 746 000 tonnes métriques.Vu la récolte moins abondante que prévu de Taber, la Société s’attend à une hausse de ses frais totaux de distribution au cours de l’exercice 2020 en raison de la reconfiguration de ses chaînes d’approvisionnement.En ce qui a trait aux coûts liés à la pandémie de COVID-19 pour l’exercice 2020, la Société estime qu’elle devra engager des charges administratives supplémentaires d’environ 0,5 million de dollars pour le dernier trimestre de l’exercice courant, à cause des fournitures additionnelles nécessaires, des mesures de distanciation et des services de consultation. L’incidence financière de la pandémie de COVID-19 sur les charges administratives pourrait augmenter si les restrictions imposées par les agences gouvernementales changent.Au 27 juin 2020, la Société n’avait pas réévalué les hypothèses relatives au régime de retraite à prestations définies et à d’autres régimes d’avantages sociaux. Comme toujours, les hypothèses actuarielles seront réévaluées à la fin de l’exercice. Toute modification significative des hypothèses portant, par exemple, sur le taux d’actualisation ou le taux de rendement des actifs des régimes, pourrait avoir une incidence significative sur les résultats financiers de la Société. De plus, les évaluations actuarielles des deux régimes de retraite à prestations définies ne seront pas terminées au 5 août 2020. Toute modification importante des hypothèses utilisées pour déterminer les besoins en matière de provisionnement pourrait avoir une incidence significative sur les cotisations aux régimes de retraite.La Société a contracté une superficie à cultiver de 30 000 acres en vue de la récolte de 2020, soit 2 000 acres de plus que l’exercice précédent. L’usine de Taber devrait entamer sa période de récolte et sa campagne de coupe encore plus au début du mois de septembre que les années précédentes, et dans des conditions de croissance normales, la nouvelle récolte devrait produire environ 132 000 tonnes métriques.Nous avons réduit les dépenses affectées aux projets d’immobilisations au cours du troisième trimestre à cause de la pandémie de COVID-19, mais nous prévoyons revenir à notre plan initial en matière de dépenses pendant le dernier trimestre de l’exercice courant. Ainsi, les dépenses en immobilisations globales, lesquelles incluent une grande proportion de dépenses en immobilisations générant un rendement du capital investi, devraient s’élever à environ 20,0 millions de dollars.Secteur des produits de l’érableLes marges de la période de neuf mois considérée reflètent le contexte concurrentiel et, par conséquent, nous nous attendons à ce que nos taux de marges brutes actuels demeurent les mêmes au cours du quatrième trimestre. La Société mobilise ses efforts pour améliorer ses marges et conserver sa part de marché. De plus, la Société optimise les modifications qu’elle apporte à la répartition de ses activités manufacturières afin d’accroître son avantage concurrentiel en réduisant encore plus ses charges d’exploitation. Nous avons constaté que la demande qui a été stimulée par la pandémie de COVID‑19 demeure forte, et même si nous nous attendons à ce que sa vigueur initiale s’atténue, les volumes de ventes devraient continuer d’être supérieurs à ceux de la période correspondante de l’exercice précédent. Toutefois, selon nous, les volumes devraient s’amenuiser et revenir aux niveaux pré-COVID une fois que la pandémie se sera estompée.Se reporter aux rubriques « Énoncés prospectifs » et « Risques et incertitudes ».MESURES NON CONFORMES AUX PCGRLors de l’analyse de nos résultats, en plus des mesures financières calculées et présentées conformément aux IFRS, nous recourons également à un certain nombre de mesures financières non conformes aux PCGR. Par mesure financière non conforme aux PCGR, on entend une mesure numérique de la performance, de la situation financière ou des flux de trésorerie d’une société qui exclut (inclut) des montants, ou fait l’objet d’ajustements ayant pour effet d’exclure (d’inclure) des montants, qui sont inclus (exclus) dans la plupart des mesures directement comparables calculées et présentées conformément aux IFRS. Les mesures financières non conformes aux PCGR ne faisant pas l’objet d’une définition normalisée, il pourrait donc être impossible de les comparer avec les mesures financières non conformes aux PCGR présentées par d’autres sociétés exerçant les mêmes activités ou des activités similaires. Les investisseurs sont priés de lire intégralement nos états financiers consolidés audités ainsi que nos rapports mis à la disposition du public, et de ne pas se fier à une seule mesure financière.Nous utilisons ces mesures financières non conformes aux PCGR à titre de complément de nos résultats présentés en vertu des IFRS. Elles permettent de présenter nos activités sous un angle différent et, conjuguées à nos résultats formulés en vertu des IFRS et aux rapprochements avec les mesures financières correspondantes conformes aux IFRS, elles font ressortir de manière plus nette les facteurs et tendances touchant à nos activités.Le texte qui suit présente la définition des mesures non conformes aux PCGR qu’utilise la Société dans le présent rapport de gestion.La marge brute ajustée s’entend de la marge brute compte tenu de ce qui suit :« l’ajustement du coût des ventes », lequel comprend les profits ou pertes liés à l’évaluation à la valeur de marché comptabilisés à l’égard des contrats à terme normalisés sur le sucre, des contrats de change à terme et des dérivés incorporés, tels qu’ils sont présentés dans les notes afférentes aux états financiers consolidés, et le cumul des écarts temporaires découlant des profits ou pertes liés à l’évaluation à la valeur de marché comptabilisés à l’égard des contrats à terme normalisés sur le sucre, des contrats de change à terme et des dérivés incorporés, tels qu’ils sont décrits ci-après;« l’amortissement des soldes transitoires dans le coût des ventes au titre des couvertures de flux de trésorerie », lequel correspond aux soldes transitoires liés à l’évaluation à la valeur de marché des contrats à terme normalisés sur le gaz naturel en vigueur au 1er octobre 2016 qui sont amortis au fil du temps en fonction de leur date de règlement jusqu’à l’échéance de tous les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel, comme il est décrit dans les notes afférentes aux états financiers consolidés.Le résultat ajusté d’exploitation (« BAII ajusté ») s’entend du BAII compte tenu de l’ajustement du coût des ventes et de l’amortissement des soldes transitoires dans le coût des ventes au titre des couvertures de flux de trésorerie.Le BAIIA ajusté s’entend du BAII ajusté après ajustement afin de rajouter la dotation aux amortissements, la dépréciation du goodwill et les charges non récurrentes du secteur des produits de l’érable.Le bénéfice net ajusté s’entend (de la perte nette) du bénéfice net compte tenu de l’ajustement au titre du coût des ventes, de l’amortissement des soldes transitoires dans le coût des ventes au titre des couvertures de flux de trésorerie, de l’amortissement du solde transitoire dans les charges financières nettes et de l’incidence fiscale sur ces ajustements. L’amortissement du solde transitoire dans les charges financières nettes correspond aux soldes transitoires liés à l’évaluation à la valeur de marché des swaps de taux d’intérêt en vigueur au 1er octobre 2016 qui sont amortis au fil du temps en fonction de leur date de règlement jusqu’à l’expiration de tous les swaps de taux d’intérêt, comme il est décrit dans les notes afférentes aux états financiers consolidés.Le taux de la marge brute ajustée par TM s’entend de la marge brute ajustée du secteur du sucre divisée par le volume des ventes de ce même secteur.Le pourcentage de la marge brute ajustée s’entend de la marge brute ajustée du secteur des produits de l’érable divisée par les produits tirés de ce même secteur.Le bénéfice net ajusté par action s’entend du bénéfice net ajusté divisé par le nombre moyen pondéré d’actions en circulation.Les flux de trésorerie disponibles s’entendent des flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation, exclusion faite de la variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, des ajustements liés à l’évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés, de l’amortissement des soldes transitoires et des montants hors trésorerie au titre des instruments financiers. Sont inclus les frais de financement différés, les fonds tirés de l’exercice d’options sur actions, les fonds versés pour le rachat et l’annulation d’actions, les dépenses en immobilisations corporelles et incorporelles, déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l’excellence d’exploitation, et les paiements effectués au titre des contrats de location-acquisition.La dette pro forma (selon le calcul prévu par les clauses restrictives de nature financière) s’entend du solde impayé de la facilité de crédit renouvelable, déduction faite de tout solde bancaire figurant dans la trésorerie. Elle tient compte de toute obligation prévue aux termes de l’IAS 17, Contrats de location, et elle ne tient pas compte de l’incidence de l’adoption de l’IFRS 16, Contrats de location, en ce qui a trait à toute nouvelle obligation locative, ni de toutes les débentures convertibles subordonnées non garanties.Le BAIIA ajusté pro forma (selon le calcul prévu par les clauses restrictives de nature financière) s’entend du BAIIA ajusté afin de ne pas tenir compte de l’incidence de l’adoption de l’IFRS 16, Contrats de location, sur le BAIIA.Dans le présent rapport de gestion, nous traitons des mesures financières non conformes aux PCGR, en décrivant notamment les raisons pour lesquelles nous estimons que ces mesures fournissent des renseignements utiles sur notre situation financière, nos résultats d’exploitation et nos flux de trésorerie, le cas échéant, et, dans la mesure où cela est important, les autres fins visées par le recours à ces mesures. Ces mesures ne doivent pas être considérées individuellement ni perçues comme étant un substitut à une analyse des résultats de la Société présentés aux termes des PCGR. Les rapprochements des mesures financières non conformes aux PCGR et des mesures financières conformes aux IFRS les plus directement comparables sont présentés ci-après.


PRINCIPALES ESTIMATIONS ET MÉTHODES COMPTABLESAucun changement important n’a été apporté aux principales estimations et méthodes comptables présentées dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 28 septembre 2019.PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLESLes principales méthodes comptables présentées dans les états financiers consolidés annuels audités de la Société pour l’exercice clos le 28 septembre 2019 ont été appliquées uniformément lors de l’établissement des présents états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités, sauf en ce qui a trait à l’IFRS 16, Contrats de location, les Améliorations annuelles des IFRS – Cycle 2015-2017 et l’IFRIC 23, Incertitude relativement aux traitements fiscaux. À l’exception des modifications apportées par suite de l’adoption de l’IFRS 16, dont il est question à la note 3 b), ces nouvelles normes n’ont pas eu une incidence significative sur les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités de la Société. Se reporter à la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités pour un complément d’information.CHANGEMENTS APPORTÉS AUX PRINCIPES ET PRATIQUES COMPTABLES NON ENCORE ADOPTÉSUn certain nombre de nouvelles normes, et de normes et interprétations modifiées, ne sont pas encore en vigueur et n’ont donc pas été appliquées lors de la préparation des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Les nouvelles normes, ainsi que les normes et interprétations modifiées faisant actuellement l’objet d’un examen sont les Modifications des références au Cadre conceptuel dans les normes IFRS. La Société n’a pas l’intention d’adopter les dispositions de ce document lors de l’établissement de ses états financiers consolidés avant l’exercice qui sera ouvert le 4 octobre 2020. La Société ne s’attend pas à ce que les modifications aient une incidence significative sur ses états financiers consolidés. Se reporter à la note 3 c) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités pour un complément d’information.CONTRÔLES INTERNES DE COMMUNICATION DE L’INFORMATIONConformément au Règlement 52-109, lequel porte sur l’attestation de l’information présentée dans les documents intermédiaires des émetteurs, le chef de la direction et la chef de la direction financière ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, les contrôles et procédures de communication de l’information (les « CPCI »).En outre, le chef de la direction et la chef de la direction financière ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, un processus de contrôle interne à l’égard de l’information financière (le « CIIF ») afin de fournir une assurance raisonnable à l’égard de la fiabilité de l’information financière et de l’établissement des états financiers aux fins de publication de l’information financière.Le chef de la direction et la chef de la direction financière ont évalué les modifications apportées au processus de CIIF de la Société au cours du trimestre clos le 27 juin 2020 afin de déterminer si elles ont eu, ou pourraient raisonnablement avoir, des répercussions importantes sur ce processus. Aucun changement de ce genre n’a été décelé lors de leur évaluation.Les états financiers complets sont disponibles à l’adresse suivante : http://ml.globenewswire.com/Resource/Download/8472dab1-49a1-4d1f-ae28-98d4c4eb4a0ePour de plus amples renseignements :
Madame Manon Lacroix, vice-présidente, finances, et chef de la direction financière
Téléphone : 514-940-4350 – Consultez notre site Web à l’adresse www.LanticRogers.com

Disclaimer & Cookie Notice

Welcome to GOLDEA services for Professionals

Before you continue, please confirm the following:

Professional advisers only

I am a professional adviser and would like to visit the GOLDEA CAPITAL for Professionals website.

Cookie Notice

We use cookies to improve your experience on our website

Information we collect about your use of Goldea Capital website

Goldea Capital website collects personal data about visitors to its website.

When someone visits our websites, we use a third party service, Google Analytics, to collect standard internet log information (such as IP address and type of browser they’re using) and details of visitor behavior patterns. We do this to allow us to keep track of the number of visitors to the various parts of the sites and understand how our website is used. We do not make any attempt to find out the identities or nature of those visiting our websites. We won’t share your information with any other organizations for marketing, market research or commercial purposes and we don’t pass on your details to other websites.

Use of cookies
Cookies are small text files that are placed on your computer or other device by websites that you visit. They are widely used to make websites work, or work more efficiently, as well as to provide information to the owners of the site.