Rogers Sugar Inc. : résultats du premier trimestre de l’exercice 2020

AUGMENTATION DE LA MARGE BRUTE AJUSTÉE ET DU TAUX DE LA MARGE BRUTE AJUSTÉE DU SECTEUR DU SUCREMONTRÉAL, 11 févr. 2020 (GLOBE NEWSWIRE) — Rogers Sugar Inc. (la « Société » ou « Rogers ») (TSX : RSI) annonce aujourd’hui ses résultats du premier trimestre de l’exercice 2020. La Société a inscrit un BAIIA ajusté1) de 30,2 millions de dollars pour le premier trimestre de l’exercice 2020, ce qui est similaire au résultat obtenu pour le trimestre correspondant de l’exercice précédent.« Au cours du premier trimestre, nous avons achevé notre plan détaillé visant la chaîne d’approvisionnement qui nous permettra de répondre à tous les besoins de sucre de nos clients du marché domestique, malgré le fait que le volume de la récolte de Taber correspond seulement à la moitié de ce que nous avions prévu », a déclaré John Holliday, président et chef de la direction de Rogers et Lantic Inc. « Bien que nous disposions d’une solution de rechange en cas d’imprévu, comme nous avons pris la peine d’analyser la situation, nous sommes persuadés que nous serons en mesure d’atteindre les volumes de ventes que nous nous sommes fixés tout en minimisant les répercussions financières d’une récolte moins abondante que prévu. En ce qui a trait au secteur des produits de l’érable, des gains d’efficacité considérables ont été réalisés relativement aux usines et, grâce à l’ajout de quelques heures supplémentaires, nous avons pu accroître les niveaux de production. Dès sa conclusion au deuxième trimestre, le projet d’optimisation de la répartition des activités nous apportera d’autres améliorations et appuiera notre vision à long terme qui est celle d’être une entreprise à faibles coûts et de haute qualité axée sur le client. »Faits saillants du premier trimestreLe tableau suivant présente les principaux résultats consolidés.1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
2) Les résultats de la période considérée tiennent compte de l’incidence de l’adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n’ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.Le volume total de ventes de sucre est similaire à celui du trimestre correspondant de l’exercice précédent.Le BAIIA ajusté1) total est similaire à celui du trimestre correspondant de l’exercice précédent étant donné que l’augmentation observée pour le secteur du sucre a été annulée par les résultats du secteur des produits de l’érable.Le projet d’optimisation de la répartition des activités du secteur des produits de l’érable a continué d’avancer au cours du trimestre à l’étude puisque la Société a procédé à l’installation et à la mise en service de la nouvelle chaîne d’embouteillage dans les nouveaux locaux à Granby. Le projet devrait se terminer à la fin du deuxième trimestre au plus tard et générer d’importants avantages à long terme grâce à des gains d’efficience et à une réduction des charges d’exploitation. De plus, les retards de production ont été réduits grâce à l’amélioration de la productivité, et à l’augmentation temporaire du personnel et des heures supplémentaires consacrés aux activités des usines de Dégelis et de Granby, ce qui a conduit à une augmentation des charges d’exploitation pour la période considérée.Les flux de trésorerie disponibles1) pour la période de douze mois close le 28 décembre 2019 ont diminué de 11,4 millions de dollars par rapport à ceux de la période correspondante de l’exercice précédent, en raison surtout de la baisse du BAIIA ajusté1), de l’accroissement des dépenses en immobilisations corporelles et incorporelles, déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l’excellence d’exploitation, de la hausse des paiements effectués au titre des contrats de location-acquisition, et des impôts, facteurs en partie contrebalancés par la diminution des intérêts payés, des rachats d’actions en vue de leur annulation et des cotisations aux régimes de retraite.Rogers demeure vouée à la création de valeur actionnariale et a versé 10,5 millions de dollars aux actionnaires pour le trimestre à l’étude, dont 9,4 millions de dollars sous forme de dividendes et 1,1 million de dollars sous forme de rachats d’actions. Après la clôture du trimestre, une somme de 4.2 millions de dollars a servi à des rachats d’actions.Le 11 février 2020, le conseil d’administration a déclaré un dividende trimestriel de 0,09 $.Veuillez vous reporter au rapport de gestion pour obtenir de plus amples renseignements sur les résultats consolidés de la Société.Information sectorielleLe tableau qui suit présente les résultats clés par secteur.1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
2) Les résultats de la période considérée tiennent compte de l’incidence de l’adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n’ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.Secteur du sucreLe secteur du sucre a dégagé de solides résultats qui sont attribuables à une augmentation de la marge brute ajustée découlant d’une réduction des coûts liés à l’énergie et au fait que le volume total de ventes du sucre est demeuré stable par rapport à celui du premier trimestre de l’exercice précédent.La diminution du volume du secteur des produits industriels est principalement attribuable à des ventes non récurrentes à un concurrent qui ont eu lieu au premier trimestre de l’exercice précédent, ainsi qu’au calendrier de certains gros comptes industriels.Le volume total du secteur des produits de consommation a augmenté pour l’exercice à l’étude, ce qui s’explique surtout par les volumes additionnels qu’un détaillant national a choisi de se procurer et dont la livraison a commencé en avril de l’exercice 2019.Le volume du secteur des produits liquides du premier trimestre a augmenté par rapport à celui du trimestre correspondant de l’exercice précédent, en raison surtout des volumes supplémentaires attribuables aux clients nouveaux et existants qui ont été générés au cours de l’exercice 2019.Finalement, comme il a avait été anticipé, le volume des ventes à l’exportation a diminué pour le premier trimestre par rapport à celui du trimestre correspondant de l’exercice précédent, en raison des délais négociés pour les expéditions vers le Mexique du fait que nous avons mis en œuvre les mesures prévues visant la gestion des répercussions de la réduction de la production de sucre de betterave de l’usine de Taber qui est le résultat d’une perte occasionnée par des intempéries. L’atténuation du volume des expéditions vers le Mexique a été légèrement compensée par l’augmentation des expéditions vers les États-Unis liées au contingent spécifique attribué au Canada qui est imputable au calendrier de ces expéditions.L’augmentation des produits pour le premier trimestre de l’exercice 2020 par rapport à ceux du trimestre correspondant de l’exercice précédent s’explique par la hausse des cours moyens pondérés du sucre brut en dollars canadiens, le coût du sucre brut étant transféré aux clients du marché domestique.1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
2) Se reporter à la rubrique « Résultats ajustés » du rapport de gestion.
3) Les résultats de la période considérée tiennent compte de l’incidence de l’adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n’ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.La marge brute ajustée pour le trimestre considéré a augmenté de 1,5 million de dollars, soit 8,21 $ la tonne métrique, par rapport à celle du trimestre correspondant de l’exercice 2019, en raison essentiellement de la baisse des coûts de l’énergie du fait qu’aucune taxe sur le carbone n’a été engagée relativement à Taber au cours du trimestre alors que l’équivalent de 1,51 $ le gigajoule a été versé l’an dernier. L’avantage conféré par les volumes supplémentaires générés par le secteur des produits de consommation a été annulé par l’augmentation des charges de maintenance à Montréal attribuable au calendrier des travaux et à la hausse des charges d’exploitation à Taber. Un gel survenu trop tôt a endommagé la récolte de betteraves à sucre et, par conséquent, les betteraves qui ont été transformées étaient de moindre qualité.Les charges administratives et de vente du trimestre considéré ont augmenté de 0,2 million de dollars par rapport à celles de la période correspondante de l’exercice précédent en raison surtout de la hausse de la charge au titre des avantages du personnel.Les frais de distribution pour l’exercice en cours ont augmenté de 0,3 million de dollars par rapport à ceux de l’exercice précédent, en raison de coûts de transfert supplémentaires.1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
2) Se reporter à la rubrique « Résultats ajustés » du rapport de gestion.
3) Les résultats de la période considérée tiennent compte de l’incidence de l’adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n’ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.Le BAIIA ajusté pour le premier trimestre a augmenté de 1,7 million de dollars par rapport à celui du trimestre correspondant de l’exercice 2019, ce qui s’explique par la hausse de 1,9 million de dollars de la marge brute ajustée, laquelle ne tient pas compte des amortissements, contrebalancée en partie par l’augmentation de 0,2 million de dollars des charges administratives et de vente, compte non tenu des charges d’amortissement, comme il est expliqué plus haut.L’adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, a donné lieu à une augmentation de 0,6 million de dollars du BAIIA ajusté pour le trimestre considéré.Secteur des produits de l’érableLes produits du trimestre considéré ont diminué de 0,4 million de dollars par rapport à ceux de la période correspondante de l’exercice précédent. L’accroissement du volume a été plus que compensé par la réduction du prix de vente net global.1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
2) Se reporter à la rubrique « Résultats ajustés » du rapport de gestion.
3) Les résultats de la période considérée tiennent compte de l’incidence de l’adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n’ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.La marge brute ajustée pour le trimestre à l’étude a diminué de 2,0 millions de dollars par rapport à celle de la période correspondante, ce qui représente une baisse de 3,6 % du pourcentage de la marge brute ajustée. Cette baisse n’est pas fortuite puisqu’elle découle en majeure partie de la diminution du pourcentage de la marge brute attribuable à certains clients qui s’opère depuis le deuxième semestre de l’exercice 2019 en raison de la pression exercée par la concurrence. De plus, le secteur des produits de l’érable a engagé des coûts liés à la main-d’œuvre de 0,3 million de dollars de plus pour le trimestre à l’étude étant donné qu’une augmentation du personnel et du nombre d’heures supplémentaires est nécessaire à l’accroissement temporaire de la capacité de production en attendant que se termine l’optimisation de la répartition des activités, ce qui est prévu pour la fin du deuxième trimestre de l’exercice courant au plus tard. Enfin, la dotation à l’amortissement a augmenté de 0,3 million de dollars, à cause surtout de l’acquisition d’immobilisations corporelles additionnelles et du commencement le 15 octobre 2019 du contrat de location à long terme pour les nouveaux locaux situés à Granby.Les charges administratives et de vente ont augmenté de 0,2 million de dollars par rapport à celles du premier trimestre de l’exercice précédent, en raison principalement d’une augmentation des avantages du personnel attribuable à l’augmentation du personnel.1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
2) Se reporter à la rubrique « Résultats ajustés » du rapport de gestion.
3) Les résultats de la période considérée tiennent compte de l’incidence de l’adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n’ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.La diminution du BAIIA ajusté de 1,7 million de dollars pour le premier trimestre de l’exercice 2020 résulte de la baisse des marges brutes ajustées et de la hausse des charges administratives et de vente, comme il est expliqué plus haut.L’adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, n’a pas eu d’incidence significative sur les résultats du trimestre considéré.PerspectivesSecteur du sucreLes conditions de marché demeurent favorables pour le secteur du sucre et malgré la récolte moins abondante que prévu de Taber et les difficultés résultantes qui affectent nos plans en matière de manufacture et de chaîne d’approvisionnement, nous nous attendons toujours à ce que le BAIIA ajusté du secteur du sucre excède celui du dernier exercice.Le volume de sucre raffiné s’est situé au-dessous des prévisions, soit environ 65 000 tonnes métriques, alors qu’une production de 125 000 tonnes métriques avait été prévue antérieurement, étant donné que nous avons mis fin à la récolte de betteraves de Taber plus tôt en raison des conditions climatiques extrêmement difficiles de la fin de 2019. Compte tenu de l’atténuation du volume de production de Taber, la Société a optimisé sa chaîne d’approvisionnement afin de pouvoir continuer à servir ses clients. Parmi les modifications apportées, il y a notamment le fait que ce sont les raffineries de Vancouver et de Montréal qui assurent l’approvisionnement en sucre de canne parce qu’elles ont toutes deux une capacité excédentaire qui peut répondre aux besoins des clients du marché domestique de la Société. La Société poursuivra ses efforts pour atténuer les conséquences financières de la récolte moins abondante que prévu de Taber.Compte tenu de la récolte moins abondante que prévu de Taber, le volume des ventes à l’exportation devrait représenter environ 15 000 tonnes métriques de moins que celui pour l’exercice 2019. Comme la Société entretient une relation de longue date avec son client au Mexique, elle a été en mesure de réduire les expéditions prévues pour l’exercice 2020 et de reporter ses engagements à l’exercice 2022 sans engager de frais supplémentaires. La reconfiguration de notre chaîne d’approvisionnement tient compte de toutes les expéditions vers les États-Unis effectuées aux termes du contingent spécifique attribué au Canada par les États-Unis de 10 300 tonnes métriques. La reconfiguration sera achevée au cours de l’exercice 2020. En ce moment, la Société ne s’attend pas à ce que des volumes additionnels soient contractés aux termes de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (« ACEUM ») pour l’exercice en cours en dépit du fait que l’Accord devrait être ratifié dans les prochaines semaines.La Société prévoit que le secteur des produits de consommation croîtra d’environ 10 000 tonnes métriques par rapport à l’exercice 2019. Au cours de l’exercice précédent, la Société a décroché de nouveaux contrats auprès d’un client existant qui sont entrés en vigueur en avril 2019. Ainsi, le volume des produits de consommation augmentera au cours de l’exercice 2020.Une part importante du volume de production de l’usine de Taber est destinée à des clients du secteur des produits liquides, et cela devrait encore être le cas au cours de l’exercice 2020. Par conséquent, les résultats du secteur des produits liquides devraient être similaires à ceux de l’exercice 2019.Enfin, le volume enregistré par le secteur des produits industriels devrait également être similaire à celui de l’exercice 2019.Malgré les difficultés attendues par suite de la petite récolte de Taber, la Société s’attend à ce que le volume global des ventes pour l’exercice 2020 atteigne environ 735 000 tonnes métriques, ce qui représente une baisse d’environ 6 000 tonnes métriques par rapport à l’exercice 2019.La Société s’attend à réaliser des économies relativement à ses coûts liés à l’énergie et à la taxe sur le carbone d’environ 2,5 millions de dollars au premier semestre de l’exercice 2020 du fait de la suppression temporaire de la taxe sur le carbone en Alberta et de la campagne de coupe écourtée.Vu la récolte moins abondante que prévu de Taber, la Société s’attend à une hausse de ses frais totaux de distribution au cours de l’exercice 2020 en raison de la reconfiguration de ses chaînes d’approvisionnement.Le projet de réduction des émissions atmosphériques étant achevé, les dépenses en immobilisations du secteur du sucre devraient revenir à un niveau d’environ 20,0 millions de dollars, dont une grande proportion de dépenses en immobilisations générant un rendement du capital investi.Secteur des produits de l’érableLes marges du trimestre considéré reflètent la concurrence accrue à laquelle la Société est confrontée aujourd’hui et, par conséquent, elle s’attend à ce que ses marges brutes demeurent les mêmes à court terme. Outre la lutte pour le maintien de sa part actuelle de marché, la Société continuera d’investir dans la réduction de ses charges d’exploitation et dans l’augmentation de son volume de ventes en développant de nouveaux marchés et des produits à valeur ajoutée.La production manufacturière a augmenté au cours du trimestre considéré grâce à l’amélioration de l’efficacité de la chaîne de production de Dégelis et à des heures supplémentaires planifiées. La transition au nouveau réseau de manufacture devrait se faire à la fin du deuxième trimestre au plus tard, ce qui devrait permettre de réduire les charges d’exploitation, d’accroître la capacité globale du réseau et d’ouvrir la voie à la croissance.La Société prévoit des dépenses d’environ 8,0 millions de dollars pour l’optimisation de la répartition de ses activités, ce qui est légèrement supérieur à ce qui avait été prévu. De cette somme, une tranche d’environ 4,7 millions de dollars sera affectée à l’exercice 2020 pour relocaliser l’usine de Granby.Se reporter aux rubriques « Énoncés prospectifs » et « Risques et incertitudes » du rapport de gestion.Mesures d’évaluation à la valeur de marchéCompte tenu de l’évaluation à la valeur de marché de tous les instruments financiers dérivés à la clôture de chaque période de présentation de l’information financière, notre résultat comptable ne donne pas une image complète des facteurs et des tendances qui influent sur l’entreprise. Comme pour les périodes antérieures, nous avons calculé la marge brute ajustée et le bénéfice ajusté, qui rendent compte de la performance de la Société durant la période visée, sans tenir compte de l’incidence de l’évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés. Le bénéfice avant les intérêts et la charge d’impôt sur le résultat (« BAII ») comprend un profit lié à l’évaluation à la valeur de marché de 2,5 millions de dollars pour le premier trimestre de l’exercice 2020, ce montant étant déduit pour établir le BAII ajusté et la marge brute ajustée. Le BAIIA ajusté s’entend du BAII après ajustement pour tenir compte de l’ajustement total du coût des ventes au titre de l’évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, de la dotation aux amortissements, de la dépréciation du goodwill et des charges non récurrentes du secteur des produits de l’érable. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion.Accès à l’information sur les résultats trimestrielsRogers Sugar Inc. (RSI) tiendra une audioconférence pour discuter des résultats du premier trimestre de l’exercice 2020 le mardi 11 février 2020 à 17 h 30 (heure de l’Est).L’audioconférence sera présidée par M. John Holliday, chef de la direction, et Mme Manon Lacroix, chef de la direction financière.Audioconférence et webdiffusionSi vous voulez participer, veuillez composer le 1-877-223-4471. Pour écouter l’enregistrement de l’audioconférence qui sera disponible peu après la conférence, composez le 1-800-585-8367 suivi du code d’accès 1585343#. Cet enregistrement sera accessible jusqu’au 18 février 2020.AU NOM DU CONSEIL D’ADMINISTRATION,Monsieur Dallas H. Ross, président du conseil d’administration
Vancouver, Colombie-Britannique – Le 11 février 2020
RAPPORT DE GESTION Le présent rapport de gestion de Rogers Sugar Inc. (« Rogers », « RSI » ou la « Société ») daté du 11 février 2020 doit être lu conjointement avec les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités et les notes y afférentes pour le trimestre clos le 28 décembre 2019, ainsi qu’avec les états financiers consolidés audités et le rapport de gestion pour l’exercice clos le 28 septembre 2019. Les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités trimestriels et les montants indiqués dans le présent rapport de gestion n’ont été ni examinés ni audités par nos auditeurs externes indépendants. Le présent rapport de gestion porte sur les résultats de Rogers, Lantic Inc. (« Lantic ») (Rogers et Lantic ci‑après collectivement désignées par le « secteur du sucre »), The Maple Treat Corporation (« TMTC ») et Highland Sugarworks Inc. (« Highland ») (les deux dernières sociétés ci-après collectivement désignées par « TMTC » ou le « secteur des produits de l’érable »). Il est à noter que 9020‑2292 Québec Inc. (« Decacer ») a été fusionnée avec TMTC le 29 septembre 2019.La direction est responsable de la préparation du présent rapport de gestion, lequel a été examiné et approuvé par le comité d’audit et par le conseil d’administration de Rogers.ÉNONCÉS PROSPECTIFSLe présent rapport comporte des déclarations ou de l’information qui sont ou peuvent être des énoncés prospectifs ou de l’information prospective au sens des lois sur les valeurs mobilières canadiennes en vigueur. Les énoncés prospectifs peuvent inclure notamment des énoncés et des renseignements qui reflètent les prévisions actuelles de la Société à l’égard de la performance et d’événements futurs. L’utilisation de termes comme « pouvoir », « devoir », « anticiper », « avoir l’intention de », « supposer », « prévoir », « planifier », « croire », « estimer » et d’autres expressions semblables, et ou les tournures négatives de celles-ci, vise à signaler des énoncés prospectifs. Sans prétendre en faire la liste complète, la Société prévient les investisseurs que les énoncés portant sur les sujets suivants sont des énoncés prospectifs ou sont susceptibles d’en être : les prix futurs du sucre brut, le prix du gaz naturel, la création aux États-Unis de contingents sur les sucres destinés au raffinage, dits spéciaux, les prévisions sur la production de betteraves à sucre, la croissance de l’industrie acéricole, la situation à l’égard des contrats de travail et des négociations collectives, le niveau de ses dividendes futurs et l’état d’avancement des réglementations et des enquêtes gouvernementales. Les énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations faites et des hypothèses posées par la Société en fonction de son expérience et de sa perception des tendances passées, de la conjoncture et d’événements futurs prévus, ainsi que sur d’autres facteurs que la Société a jugé pertinents et raisonnables dans les circonstances. Toutefois, rien ne garantit que ces estimations et ces hypothèses s’avéreront exactes. Les énoncés prospectifs comportent des risques et des incertitudes, connus ou inconnus, et d’autres facteurs susceptibles de faire en sorte que les résultats réels ou les événements diffèrent sensiblement des attentes qui y sont exprimées. La performance et les résultats réels pourraient différer de façon importante de ceux indiqués dans les énoncés prospectifs, des résultats passés ou des attentes au cours de la période considérée. Le lecteur est invité à se reporter à la rubrique « Risques et incertitudes » qui figure à la fin du présent rapport de gestion pour obtenir plus d’informations sur les facteurs de risque et d’autres événements qui sont indépendants de la volonté de la Société. Ces risques sont également décrits à la rubrique « Facteurs de risque » de la notice annuelle de la Société.Bien que la Société estime que les attentes et les hypothèses sur lesquelles reposent les énoncés prospectifs soient raisonnables dans les circonstances actuelles, les lecteurs sont priés de ne pas se fier indûment à ces énoncés prospectifs, car rien ne garantit que ceux-ci se révéleront exacts. Les énoncés prospectifs aux présentes sont formulés à la date du présent rapport de gestion, et la Société décline toute responsabilité quant à la mise à jour ou à la révision de ces énoncés par suite d’événements ou de circonstances postérieurs à la date des présentes, à moins qu’elle n’y soit tenue en vertu de la loi.DONNÉES FINANCIÈRES CHOISIES ET FAITS SAILLANTSLe tableau qui suit présente un sommaire de l’information financière choisie portant sur les résultats consolidés de Rogers pour le premier trimestre des exercices 2020 et 2019.1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
2) Les résultats de la période considérée tiennent compte de l’incidence de l’adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n’ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.Résultats ajustésDans le cours normal de ses activités, la Société a recours à des instruments financiers dérivés sous forme de contrats à terme normalisés sur le sucre, de contrats de change à terme, de contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et de swaps de taux d’intérêt. La Société a désigné à titre d’instruments de couverture de flux de trésorerie efficaces les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et les swaps de taux d’intérêt qu’elle a conclus afin de se prémunir contre les fluctuations des cours du gaz naturel et des taux d’intérêts. Les instruments financiers dérivés liés aux contrats à terme normalisés sur le sucre et aux contrats de change à terme sont évalués à la valeur de marché à chaque date de clôture et sont imputés à l’état consolidé du résultat net. Les montants des profits ou pertes latents découlant des contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et des swaps de taux d’intérêt sont comptabilisés dans les autres éléments du résultat global. Ces montants sont retirés et inclus dans le résultat net du même poste de l’état consolidé du résultat net et du résultat global que l’élément couvert, dans la même période que celle pendant laquelle les flux de trésorerie couverts influent sur le résultat net, réduisant la volatilité du bénéfice liée aux variations de l’évaluation de ces instruments de couverture dérivés.La direction estime que les résultats financiers de la Société lui sont plus utiles ainsi qu’aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées lorsqu’ils sont présentés après ajustement pour tenir compte des profits ou des pertes découlant des instruments financiers dérivés. Ces résultats financiers ajustés apportent une compréhension plus complète des facteurs et des tendances susceptibles d’influer sur l’entreprise. Cette évaluation n’est pas conforme aux PCGR. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».La direction utilise les résultats ajustés non conformes aux PCGR de la Société exploitante pour mesurer et évaluer la performance de l’entreprise au moyen de sa marge brute ajustée, de son résultat ajusté des activités d’exploitation (« BAII ajusté »), de son BAIIA ajusté, de son bénéfice net ajusté, de son bénéfice net ajusté par action et de ses flux de trésorerie disponibles sur douze mois. Elle estime en outre que ces mesures sont importantes pour les investisseurs et pour les parties qui évaluent la performance de la Société à la lumière des résultats antérieurs de cette dernière. La direction a également recours à la marge brute ajustée, au BAIIA ajusté, au BAII ajusté et au bénéfice net ajusté lorsqu’elle discute des résultats avec le conseil d’administration, les analystes, les investisseurs, les banques et d’autres parties intéressées. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».Les résultats d’exploitation devraient donc être ajustés en fonction de ce qui suit.Les variations de l’ajustement à la valeur de marché des dérivés s’expliquent par la variation du cours mondial nº 11 du sucre brut ainsi que par la fluctuation des taux de change. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».Le cumul des écarts temporaires, attribuables aux profits et pertes liés à l’évaluation à la valeur de marché, n’est comptabilisé qu’au moment de la vente de sucre à un client. Les profits et pertes sur les transactions de sucre et les opérations de change sur papier connexes sont largement compensés par les profits et pertes correspondants sur les transactions physiques, c’est-à-dire les contrats de vente et d’achat conclus avec les clients et les fournisseurs. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».Le 2 octobre 2016, la Société a adopté l’IFRS 9 (2014), Instruments financiers, et a désigné les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel comme étant des instruments de couverture de flux de trésorerie efficaces. Les soldes transitoires, lesquels correspondent à l’ajustement lié à l’évaluation à la valeur de marché comptabilisée au 1er octobre 2016, seront ultérieurement retirés des autres éléments du résultat global une fois que les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel auront été réalisés, c’est-à-dire, lorsque le gaz naturel aura été consommé. Ainsi, au cours de l’exercice 2020, la Société a sorti des autres éléments du résultat global un profit d’un montant négligeable, et a comptabilisé un profit du même montant dans le coût des ventes pour le premier trimestre. Le solde transitoire se rapportant aux contrats à terme normalisés sur le gaz naturel sera entièrement amorti pendant l’exercice en cours. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».Les ajustements susmentionnés sont ajoutés aux résultats liés à l’évaluation à la valeur de marché ou retranchés desdits résultats pour obtenir l’ajustement total du coût des ventes. Pour le premier trimestre de l’exercice à l’étude, l’ajustement total du coût des ventes s’est traduit par un profit de 2,5 millions de dollars qui doit être déduit des résultats d’exploitation consolidés, comparativement à une perte de 2,5 millions de dollars qui doit être ajoutée aux résultats d’exploitation consolidés pour le trimestre correspondant de l’exercice précédent. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».INFORMATION SECTORIELLELa Société compte deux secteurs distincts, l’un ayant trait au sucre raffiné et ses sous-produits, appelé le secteur du sucre, l’autre ayant trait au sirop d’érable et aux produits à base de sirop d’érable, appelé le secteur des produits de l’érable. Le tableau qui suit présente les résultats clés par secteur.1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » pour les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
2) Les résultats de la période considérée tiennent compte de l’incidence de l’adoption de la nouvelle norme IFRS 16, Contrats de location, comme il a été mentionné dans la note 3 b) afférente aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Comme le permet cette nouvelle norme, les données comparatives n’ont pas été retraitées et, par conséquent, elles pourraient ne pas être comparables.Résultat d’exploitation par secteurSucreLa diminution du volume du secteur des produits industriels est principalement attribuable à des ventes non récurrentes à un concurrent qui ont eu lieu au premier trimestre de l’exercice précédent, ainsi qu’au calendrier de certains gros comptes industriels.Le volume total du secteur des produits de consommation a augmenté pour l’exercice à l’étude, ce qui s’explique surtout par les volumes additionnels qu’un détaillant national a choisi de se procurer et dont la livraison a commencé en avril de l’exercice 2019.Le volume du secteur des produits liquides du trimestre considéré a augmenté par rapport à celui du trimestre correspondant de l’exercice précédent, en raison surtout des volumes supplémentaires attribuables aux clients nouveaux et existants qui ont été générés au cours de l’exercice 2019.Finalement, comme il a avait été anticipé, le volume des ventes à l’exportation a diminué pour le trimestre considéré par rapport à celui du trimestre correspondant de l’exercice précédent, en raison des délais négociés pour les expéditions vers le Mexique du fait que nous avons mis en œuvre les mesures prévues visant la gestion des répercussions de la réduction de la production de sucre de betterave de l’usine de Taber qui est le résultat d’une perte occasionnée par des intempéries. L’atténuation du volume des expéditions vers le Mexique a été légèrement compensée par l’augmentation des expéditions vers les États-Unis liées au contingent spécifique attribué au Canada qui est imputable au calendrier de ces expéditions.L’augmentation des produits pour le premier trimestre de l’exercice 2020 par rapport à ceux du trimestre correspondant de l’exercice précédent s’explique essentiellement par la hausse des cours moyens pondérés du sucre brut en dollars canadiens, le coût du sucre brut étant transféré aux clients du marché domestique.Marge brute