Ipsos – résultats semestriels 2020 : les stigmates de la COVID-19

Premier semestre 2020
Les stigmates de la COVID-19Chiffre d’affaires du 1er semestre : 786,0 millions d’euros
Croissance organique du semestre : (13,5%) %Paris, 22 juillet 2019 – Au premier semestre 2020, le chiffre d’affaires d’Ipsos est établi à 786 millions d’euros, en baisse de 13% par comparaison avec la même période de l’année dernière ; cette baisse se décompose en une croissance organique de -13,5%, des effets de périmètre de +0,6% et des effets de change de -0,1%.Après un premier trimestre quasi stable, le deuxième trimestre est très fortement impacté par la pandémie de COVID-19. D’avril à juin 2020, le chiffre d’affaires d’Ipsos est de 357 millions d’euros, soit 25,8% de moins qu’en 2019. A taux de change et périmètre équivalents la baisse est de 25,3% après élimination d’effets de périmètre positifs pour 0,6% et d’effets de change négatifs pour 0,9%.EVOLUTION DE L’ACTIVITE PAR REGION L’activité décroît dans les trois grandes régions dont Ipsos suit, de façon habituelle, l’évolution.
L’Asie Pacifique enregistre la décroissance semestrielle la plus forte. Elle était déjà fortement impactée dès le début de l’année, à la différence des régions Europe, Moyen-Orient, Afrique (EMEA) et Amériques qui avaient, elles, enregistré – en dépit d’un mois de mars déjà difficile – un minimum de croissance au premier trimestre.
Par exception aux évolutions constatées ces dernières années, le poids des marchés émergents s’est affaibli au cours de ce semestre. La perte de chiffre d’affaires y est de 23% à comparer à une baisse d’activité de 10% dans le monde développé. Ipsos qui, depuis de nombreuses années, s’est renforcé dans les pays en développement n’y réalise plus que 27% de son chiffre d’affaires au lieu de 31% en 2019 et de 1/3 lors des exercices précédents. Les grandes entreprises internationales se sont géographiquement recentrées sur leurs marchés d’origine et, en même temps, les autorités publiques des pays en développement disposent de moins de ressources que leurs alter ego des zones les plus prospères. Les écarts entre pays développés et moins développés s’étaient réduits ces vingt dernières années, y compris du point de vue des dépenses en études de marché et d’opinion par habitant. Ils se sont à nouveau creusés ces derniers mois au risque de rendre plus complexe la gestion de la période qui succédera à la crise sanitaire.EVOLUTION DE L’ACTIVITE PAR AUDIENCERépartition des Lignes de Services par segment d’audience : l’analyse de la répartition du chiffre d’affaires par segment d’audience est une donnée extra-financière, susceptible d’évoluer dans le temps en fonction de l’évolution de l’organisation des équipes d’Ipsos.
1- Brand Health Tracking, Clinics & Mobility Labs, Creative Excellence, Innovation, Ipsos UU, Ipsos MMA, Market Strategy & Understanding, Observer (hors secteur public), Social Intelligence Analytics
2- Automotive & Mobility Dev, Audience Measurement, Customer Experience, Channel Performance (including Retail Performance and Mystery Shopping), Media development
3- Public Affairs, Corporate Reputation
4- Pharma (quantitative et qualitative)Les performances par audience sont très contrastées. Les secteurs de la consommation sont devenus très prudents dès le déclenchement des confinements en Europe puis dans les Amériques du nord et du sud au mois de mars.
Les investigations auprès de leurs propres clients, souvent conduites pour le compte des entreprises des secteurs de services, ont également fortement diminué.
Sans surprise, l’activité d’Ipsos est restée soutenue et, dans certains marchés, très forte dès lors qu’il s’agit de s’intéresser aux patients et aux citoyens.
La pandémie est d’abord gérée par les autorités publiques en charge de la définition et du fonctionnement des politiques sanitaires. Ipsos est engagé dans l’exécution de nombreux contrats, dont les objets sont variés. Certains s’attachent à mettre en place des systèmes destinés à mesurer le niveau de prévalence de l’épidémie ; d’autres recherches sont destinées à mieux comprendre les opinions, les craintes et les espoirs de populations touchées ou encore à évaluer leurs perceptions des dispositifs qui ont déjà été mises en place ou qui sont susceptibles de l’être. Ces projets sont parfois conduits dans un pays donné. Ils peuvent aussi concerner des ensembles régionaux – en Afrique ou en Amérique Latine par exemple – et faire alors l’objet de financements publics et privés via des organisations non gouvernementales et des fondations.D’une certaine façon, la variabilité des performances d’Ipsos par audience met en exergue l’un de ses atouts à un moment où chaque entreprise doit manifester une grande résilience.
Si au deuxième trimestre les entreprises commerciales ont été moins actives, à l’exception de sociétés pharmaceutiques ou liées aux secteurs de la santé, les organisations publiques et institutions ont, elles, accru leur recours à des sources fiables, capables de produire vite de grandes quantités d’informations. PERFORMANCE FINANCIERECompte de résultat résumé*Le résultat net ajusté est calculé avant (i) les éléments non monétaires liés à l’IFRS 2 (rémunération en actions), (ii)avant l’amortissement des incorporels liés aux acquisitions (relations clients), (iii) l’impact net d’impôts des autres charges et produits non courants, (iv) impacts non monétaires sur variations de puts en autres charges et produits financiers et (v) avant les impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont l’amortissement est déductible dans certains paysPostes du compte de résultatAu total, la marge opérationnelle du Groupe est en baisse d’environ 230 points de base par rapport à la même période de l’an dernier, compte-tenu de la chute soudaine d’activité intervenue à compter de la mi-mars. Cette brutalité ne nous a pas permis de réduire nos coûts dans les mêmes proportions au premier semestre car ils sont en partie fixes et étaient proportionnés à la croissance prévue jusque-là pour l’année 2020.
Il est rappelé par ailleurs que le marché des études est caractérisé traditionnellement par une forte saisonnalité et une activité accrue au deuxième semestre, au fur et à mesure de la réalisation des contrats. Ainsi, le chiffre d’affaires reconnu durant le premier semestre représente normalement en moyenne sur les dernières années environ 45% du chiffre d’affaires de l’exercice (à périmètre et taux de change constants). En revanche, du côté des charges opérationnelles, la reconnaissance des coûts au compte de résultat est plutôt linéaire, tout au long de l’année.Pour ces raisons, la marge opérationnelle dégagée au premier semestre n’est en rien prédictive de la marge opérationnelle qui sera réalisée sur l’ensemble d’une année.La marge brute (qui se calcule en retranchant du chiffre d’affaires des coûts directs variables et externes liés à l’exécution des contrats) s’établit à 65,1 % contre 64,5 % au premier semestre 2019. La hausse du ratio de marge brute est à relier à un mix plus favorable des modes de collecte de données compte tenu de l’arrêt de certains terrains d’enquête en face à face durant la période de confinement, remplacés dans certains cas par des enquêtes en ligne à plus haute marge brute. Sur le semestre, les enquêtes en ligne représentent 61% de l’activité contre 55% en 2019.En ce qui concerne les coûts d’exploitation, la masse salariale brute est en baisse de 3,2%, sous les effets combinés d’une diminution des effectifs et de différents mécanismes de réduction de salaire.
Les effectifs permanents sont de 17 730 personnes à fin juin contre 18 448 à fin décembre 2019, soit une baisse de 3,9% qui s’est produite sur le deuxième trimestre après la mise en place du gel des recrutements et remplacements.
Les mécanismes de réduction de salaire (simple réductions volontaires et temporaires de salaire consenties par un certains nombres de salariés, comprises entre 10% et 20% pour les cadres dirigeants ; réduction des heures travaillées ; congés sans solde ;…) ont, eux, représenté des économies d’environ 10 millions d’euros entre la mi-mars et la fin juin.Ipsos a aussi pu bénéficier de systèmes de chômage partiel mis en place par les états dans certains pays (Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Chine, Corée du Sud, Croatie, Espagne, France, Hong-Kong, Malaisie, Pays-Bas, Royaume-Uni, Serbie, Singapour, Suède, Suisse et Turquie). Ces subventions reçues ont été classées dans le poste « Autres charges et produits opérationnels » et représentent 17,5 millions d’euros sur le semestre. La masse salariale nette des subventions gouvernementales est en baisse de
7,3%.Le coût des rémunérations variables en action est en légère baisse à 3,4 millions d’euros contre 3,7 millions d’euros au premier semestre 2019.Les frais généraux sont contrôlés et diminuent au total d’environ 15 millions d’euros (soit -14,5%), grâce à la limitation d’un certain nombre de postes de dépenses discrétionnaires et, notamment, avec l’arrêt des voyages (pour 8 millions d’euros) et des économies en relation avec l’utilisation des bureaux (pour 3,5 millions d’euros).La marge opérationnelle s’établit à 25,0 millions d’euros, soit un taux de 3,2% rapporté au chiffre d’affaires contre 5,5% au premier semestre 2019.En dessous de la marge opérationnelle, les dotations aux amortissements des incorporels liés aux acquisitions concernent la partie des écarts d’acquisition affectée aux relations clients au cours des 12 mois suivant la date d’acquisition et faisaient l’objet d’un amortissement au compte de résultat selon les normes IFRS sur plusieurs années. Cette dotation s’élève à 2,7 millions d’euros contre 2,8 millions précédemment.Le solde du poste autres charges et produits non courants et non récurrents s’établit à -7,1 millions d’euros contre -4,0 millions d’euros l’an dernier. Il prend en compte des éléments à caractère inhabituel ou non liés à l’exploitation.Au premier semestre 2019, les charges incluaient des coûts d’acquisition pour 2,0 millions d’euros ainsi que des coûts liés aux plans de restructuration pour 7,9 millions d’euros reliés à la fin de la mise en œuvre du programme TUP et à l’intégration de GfK Research.Au premier semestre 2020, les charges incluent des frais d’acquisition pour 0,6 millions d’euros en relation avec les opérations Maritz Mystery Shopping et Askia réalisées fin janvier et, surtout, des coûts de réorganisation et de rationalisation pour 11,3 millions d’euros, en augmentation par rapport au premier semestre 2019 en raison de la nécessité d’ajuster dans certains pays les effectifs avec le niveau réel d’activité. Du côté des produits, ce poste enregistre principalement un produit net de 5,0 millions d’euros lié à la décision d’activer depuis janvier 2018 les coûts internes de développement (ce produit net était de 6,4 millions d’euros au premier semestre 2019). Les charges de financement. La charge d’intérêts nette s’élève à 11,6 millions d’euros contre 13,1 millions d’euros, en raison d’une baisse de l’endettement financier en relation avec une bonne génération de trésorerie.Impôts. Le taux effectif d’imposition au compte de résultat en norme IFRS s’établit à
25,4 % contre 26,0 % l’année passée. Il intègre une charge d’impôts différés passifs de 0,5 millions d’euros qui vient annuler l’économie d’impôts réalisée grâce à la déductibilité fiscale des amortissements d’écarts d’acquisition dans certains pays, alors même que cette charge d’impôts différés ne serait due qu’en cas de cession des activités concernées (et qui est par conséquent retraitée dans le résultat net ajusté).Le Résultat net, part du Groupe, s’établit à 1,3 millions d’euros contre 18,7 millions au premier semestre de 2019.Le Résultat net ajusté, part du Groupe, qui est l’indicateur pertinent et constant utilisé pour la mesure de la performance, s’établit à 12,8 millions d’euros contre 29,4 millions d’euros au premier semestre 2019, soit une baisse de 56,5 %.Structure financièreFlux de trésorerie. La capacité d’autofinancement s’établit à 58,7 millions d’euros contre 86,7 millions au premier semestre 2020, une baisse en ligne avec la baisse du résultat opérationnel.En revanche, la génération de trésorerie libre d’exploitation, à 161 millions d’euros, a atteint un record. Elle a été en ligne avec les prévisions pour le premier trimestre mais a été particulièrement élevée au deuxième trimestre, en raison du bon niveau des ventes à la fin de l’année 2019 et en début 2020, qui se sont matérialisées en encaissements sur le semestre. Cela s’est combiné à la baisse de l’activité après la mi-mars, qui s’est accompagnée d’une baisse du poste clients au 30 juin 2020.Le besoin en fonds de roulement connait donc une variation positive de 167,3 millions d’euros au premier semestre 2020, alors qu’habituellement, lorsque l’activité est en croissance, le poste clients augmente, générant un investissement dans le BFR, comme cela a été le cas au 30 juin 2019 (variation négative du BFR de 14,1 millions d’euros).Les investissements courants en immobilisations corporelles et incorporelles sont principalement constitués d’investissements informatiques et se sont élevés à 20,4 millions d’euros au premier semestre contre 21,2 millions sur la même période de l’année dernière.
En ce qui concerne les investissements non courants, Ipsos a investi environ 15,4 millions d’euros, en procédant notamment à deux acquisitions au cours du premier trimestre : Maritz Mystery Shopping et Askia. Ces deux sociétés sont intégrées dans les comptes consolidés à compter du 1er février 2020.Les capitaux propres s’établissent à 1 055 millions d’euros au 30 juin 2020 contre 1 122 millions publiés au 31 décembre 2019.Les dettes financières nettes s’élèvent à 441,0 millions d’euros en baisse par rapport au 31 décembre 2019 (574,6 millions d’euros). Le ratio d’endettement net diminue à 41,8% contre 51,5% au 31 décembre 2019 et 59,1% au 30 juin 2019.Position de liquidité. La trésorerie en fin d’année s’établit à un niveau record de 306,9 millions d’euros au 30 juin 2020 contre 165,4 millions d’euros au 31 décembre 2019, assurant une bonne position de liquidité à Ipsos. Le groupe dispose par ailleurs de plus de 400 millions d’euros de lignes de crédit disponibles, lui permettant de faire face à ses échéances de dette de 2020 et 2021.Enfin, il est rappelé que l’Assemblée générale des actionnaires, réunie le 28 mai 2020, a approuvée une distribution de dividendes de 45 centimes par action au titre de l’exercice 2019, qui a été mise en paiement le 3 juillet 2020 pour 19,8 millions d’euros. Cette distribution a été réduite de moitié par rapport aux 89 centimes par action initialement envisagés en février 2020. PERSPECTIVES 2020 ET AU-DELALa situation épidémique n’a pas vraiment évolué depuis plusieurs semaines. Il est donc toujours difficile d’estimer ce que pourrait être un échéancier de sortie de crise.
Le plus raisonnable, et sans doute le plus vraisemblable, est de considérer que toutes les activités seront contraintes tant que nous ne disposerons ni de traitement ni de vaccin.
Le plus souhaitable est ainsi d’espérer que les pouvoirs publics n’auront pas à décider d’imposer de nouveau des confinements totaux comme ceux que la plupart des pays ont mis en place ces derniers mois. Les activités des clients d’Ipsos et donc d’Ipsos lui-même furent lourdement affectées par les confinements. A la mi-mars, les confinements déjà en place en Chine, dans d’autres pays d’Asie et en Italie sont devenus la règle partout ailleurs. Certes, les formes n’étaient pas identiques. Par exemple en Europe, les règles furent plus rigides en Espagne où l’armée a été mobilisée qu’en Allemagne. Toutefois, les conséquences furent identiques. Les économies se sont arrêtées, Ipsos a vu son carnet de commandes s’affaiblir au fil des mois de mars (-40%), d’avril (-60%). En mai, la chute a été moins brutale (-28%), même si les annulations et les réductions de commandes existantes sont restées à un niveau plus élevé qu’envisagé, reportant ainsi la période du retour à une activité plus satisfaisante.Comme nous l’avons déjà indiqué, Ipsos est pénalisé par la combinaison de trois facteurs : les niveaux d’activité de ses clients, les incertitudes sur ce que sera le monde de demain – juste après la levée du confinement et celui d’après-demain lorsque nous sortirons (enfin !) de la crise sanitaire – et, troisièmement, les obstacles techniques et légaux qui rendent impossible l’exécution de certains contrats en face à face nécessitant de multiples contacts physiques entre des personnes. Réunir des consommateurs pour les faire réagir ensemble et de façon dynamique à telle ou telle situation du marché est presque impossible. Aller au domicile de consommateurs pour observer leurs comportements ou leur faire tester tel ou tel produit n’est pas envisageable…Pourtant, malgré ces contraintes, dont certaines subsistent, l’activité d’Ipsos se situe – depuis quelques semaines – à un meilleur niveau. Le volume d’annulations et de reports décroît et le flux de commandes nouvelles se renforce.
Les facteurs négatifs cités plus hauts sont toujours en place, mais pèsent moins ou peuvent être surmontés. D’abord, les clients d’Ipsos – entreprise grandes ou moyennes ou institutions – doivent, au risque de disparaître, travailler, évoluer, prendre des initiatives, s’adapter à de nouveaux environnements. Pour cela, même si leurs moyens sont limités, ils doivent disposer d’informations récentes et de qualité. Ensuite, ces mêmes clients voient leurs consommateurs et clients sortir, au moins dans certaines régions, du confinement total dans lequel ils étaient plongés. Chaque entreprise, quels que soient son secteur d’activité et sa zone d’implantation, doit savoir s’adapter, agir avec rapidité et, si possible, pertinence. Les incertitudes qui ont joué au printemps contre le recours aux services d’Ipsos et de ses concurrents deviennent des raisons d’acquérir des données de marché.Enfin, les équipes d’Ipsos ont beaucoup travaillé depuis le début de la crise sanitaire : leurs efforts se sont concentrés sur deux impératifs : d’un côté développer de nouvelles approches scientifiques et technologiques pour rendre les protocoles d’intervention compatibles avec le maintien des mesures barrières telles que le port du masque ou le respect de la distanciation. D’un autre côté, elles ont su multiplier les interventions sous forme de webinars et d’autres publications, poursuivre un dialogue constructif avec leurs clients. Beaucoup de sociétés dans le secteur des services professionnels ont conduit des démarches équivalentes.
Nous pensons qu’en utilisant pleinement les ressources d’une entreprise telle qu’Ipsos implantée dans le monde entier, conduisant 70 000 projets différents chaque année et employant 18 000 professionnels, nous avons pu être utiles à nos interlocuteurs et marquer notre différence. La récente nomination d’Ipsos, choisi par le GRIT report, comme l’entreprise d’études de marché la plus innovante au monde et, ce, pour la deuxième année consécutive en porte témoignage.Tout cela mis bout à bout permet d’enregistrer des résultats encourageants : après trois mois de fort déclin, le carnet de commandes d’Ipsos est légèrement positif au mois de juin, en partie en raison de l’enregistrement de nouveaux contrats publics liés à l’épidémie COVID-19; en cumul à fin juin, il est stabilisé aux alentours de -10%.
Au-delà, les incertitudes restent importantes et rendent impossible une prévision précise du niveau d’activités qu’Ipsos enregistrera d’ici la fin de l’année.Grâce au travail fourni par ses équipes, à la digitalisation accrue de ses systèmes de production, d’analyse et de communication de ses informations, à sa connaissance des marchés et de ses clients, Ipsos compte bien, en dépit des incertitudes, lever progressivement et connaître un second semestre 2020 meilleur que le premier, tant du côté de ses ventes et de son chiffre d’affaires que du côté de ses marges.AnnexesCompte de résultat consolidéÉtat de la situation financièreÉtat des flux de trésorerie consolidés
Une plaquette des comptes semestriels est disponible sur notre site ipsos.com et une présentation de nos résultats sera retransmise en direct jeudi 23 juillet à 8h30. Vous pourrez la suivre en vous rendant sur notre site. Si vous souhaitez poser des questions, une conférence téléphonique sera ouverte: pour y participer, composez l’un des numéros de téléphone ci-dessousFrance: +33 (0) 1 70 99 47 40
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