GROUPE PARTOUCHE : Résultats du 1er semestre 2019/2020 – Performances opérationnelles affectées par la crise sanitaire – Situation financière solide

Résultats du 1er semestre 2019/2020
Performances opérationnelles affectées par la crise sanitaire
Situation financière solideChiffre d’affaires : 183,6 M€ (-17,3%)EBITDA : 29,8 M€, soit une marge de 16,2%Résultat net : -3,9 M€Situation financière solide (gearing de 0,2x et effet de levier de 1,7x)
Paris, le 16 juillet 2020, 18h,Lors de sa réunion du 15 juillet 2020, le conseil de surveillance du Groupe Partouche a examiné les comptes audités du 1er semestre de l’exercice 2019-20 (novembre à avril), après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Directoire.Performance opérationnelle affectée par la crise sanitaire, situation financière solideCompte tenu de la pandémie de la Covid 19, l’activité du 1er semestre de l’exercice en cours a été pénalisée par l’arrêt des activités du Groupe à partir de la mi-mars, à l’exception des paris sportifs et jeux online en Belgique.Sur la période, le Produit Brut des Jeux (PBJ) enregistre une baisse de -20,6% à 261,6 M€ et le chiffre d’affaires (CA) de -17,3% à 183,6 M€.Il convient cependant de distinguer deux indications d’activité sur la période : hors paris sportifs et jeux online en Belgique, le PBJ a enregistré une croissance satisfaisante de +5,1% entre le 1er novembre 2019 et la fermeture des casinos français et étrangers à la mi-mars, par rapport à la même période de l’année précédente ; en outre, en neutralisant Boulogne-sur-Mer, présent dans le périmètre en N-1 et dont l’exploitation s’est arrêtée le 27 juin 2019, la croissance du PBJ s’élèverait à +6,3 %.L’EBITDA1 du Groupe recule à 29,8 M€, contre 44,8 M€ au 1er semestre 2019. Cette baisse est toutefois atténuée par la première application de la norme IFRS 16 sur ce semestre, qui a pour effet mécanique d’améliorer l’EBITDA de 7,3 M€.Le résultat opérationnel courant (ROC) atteint 0,3 M€, contre 23,3 M€ un an plus tôt, contraction directement corrélée à l’arrêt d’activité et donc du chiffre d’affaires à compter de la mi-mars.Par activité, le ROC du secteur casinotier atteint 6,6 M€, contre 27,1 M€ en 2019 affecté par la fermeture de l’ensemble des casinos du Groupe à compter de la mi-mars, à l’exception du Pasino d’Aix-en-Provence qui bénéficie de ses travaux de rénovation dont la 1ère phase s’était achevée début avril 2019 et dont le ROC est quasi stable (-0,1 M€).Le ROC déficitaire du secteur « Autres » s’amplifie à -4,7 M€ au 1er semestre 2020 (vs -2,3 M€ au S1 2019), de manière mécanique, avec l’accroissement des amortissements et dépréciations lié à l’application de la norme IFRS 16 pour -2,0 M€.Enfin, le ROC du secteur hôtelier se détériore légèrement à -1,7 M€ contre -1,4 M€ en 2019, pénalisé par les travaux de rénovation de l’Aquabella à Aix-en-Provence.Le résultat opérationnel non courant est une charge nette de -2,7 M€, contre une charge nette de -1,9 M€ au S1 2019. En 2019, la charge était notamment composée du coût estimé de la restructuration en cours du Pasino d’Aix-en-Provence et de l’arrêt de l’activité de l’Hôtel 3.14. Des dépréciations des écarts d’acquisition constituent l’essentiel de la charge nette du semestre et sont composées des dépréciations opérées (-2,7 M€).Au final, le résultat net est une perte de -3,9 M€ contre un bénéfice de 16,6 M€ au 30 avril 2019, après prise en compte des éléments suivants :un résultat financier -0,8 M€ (contre -0,4 M€ au S1 2019), impacté par l’application de la norme IFRS 16 (pour un montant de -0,6 M€), tandis que la baisse des frais financiers nets hors IFRS 16 se poursuit. Ceux-ci bénéficient d’un taux d’intérêt moyen semestriel légèrement plus faible ;une charge d’impôts (CVAE incluse) en baisse significative (-0,6 M€ contre -4,2 M€ en S1 2019), compte tenu notamment de la baisse des impôts exigibles en raison de l’activité du Groupe à la mi-mars ;la quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence (-0,1 M€).Par ailleurs, l’impact de l’application de la norme IFRS 16 sur le résultat net consolidé est non significatif (-0,1 M€).Avec une « trésorerie nette de prélèvements » de 78,9 M€, des capitaux propres de 384,1 M€ et « un endettement net » de 89,9 M€ (construit en conformité avec les termes du contrat du crédit syndiqué, selon l’ancien référentiel IAS 17, hors IFRS 16), la structure financière du Groupe demeure très saine et solide.ÉVÈNEMENTS RÉCENTS ET PERSPECTIVES