Cegedim : Croissance du chiffre d’affaires et de la rentabilité en 2019

Information financière semestrielle au 31 décembre 2019
IFRS – Information réglementée – Auditée
Cegedim : Croissance du chiffre d’affaires et de la rentabilité en 2019Croissance du chiffre d’affaires de 7,7%Croissance de 12,2% du Résultat Opérationnel Courant(1)Décollage de la Télémédecine en FranceBoulogne-Billancourt, France, le 19 mars 2020 après bourseCegedim, entreprise innovante de technologies et de services, enregistre un chiffre d’affaires consolidé en 2019 de 503,7 millions d’euros, en progression de 7,7% en données publiées et de 7,0% en données organiques par rapport à la même période en 2018. Le Résultat Opérationnel Courant (1)s’établit à 37,1 millions d’euros en 2019, en progression de 12,2%, par rapport à la même période en 2018. La marge du Résultat Opérationnel Courant1)est en amélioration à 7,4% en 2019 contre 7,1% l’an dernier à la même période.Les deux divisions opérationnelles voient leurs chiffres d’affaires progresser à taux de change et périmètre constants. La division Assurance santé, RH et e-services progresse de 8,6% et la division Professionnels de santé de 4,2%.La croissance du Résultat Opérationnel Courant(1) de 4,0 millions d’euros résulte de la croissance de 2,7 millions d’euros de la division Professionnels de santé, de 2,0 million d’euros de la division Assurance santé, RH et e-services et du recul de 0,7 million d’euros de la division Corporate et autres.Compte de résultat simplifié(1) Voir l’annexe 3 sur les indicateurs alternatifs de performanceL’incidence de la première application de la norme IFRS 16 sur le résultat opérationnel, le résultat opérationnel courant(1), et le résultat net est peu significative.Le chiffre d’affaires consolidé a progressé de 36,1 millions d’euros, soit 7,7%, pour s’établir à 503,7 millions d’euros pour l’exercice 2019 contre 467,7 millions d’euros en 2018. Hors effet favorable de conversion de devises de 0,1% et effet favorable de périmètre de 0,6%, le chiffre d’affaires a progressé de 7,0%.Le résultat opérationnel courant(1) a progressé de 4,0 million d’euros, soit 12,2%, pour s’établir à 37,1 millions d’euros en 2019 contre 33,1 millions d’euros en 2018. Il représentait 7,4% du chiffre d’affaires en 2019 contre 7,1% en 2018.Les dotations aux amortissements ont progressé de 20,4 millions d’euros, soit 46,7 %, pour s’établir à 64,2 millions d’euros en 2019 contre 43,7 millions d’euros en 2018. Retraitée de l’impact négatif de 15,8 million d’euros lié à la première application de la norme IFRS 16, cette progression s’élève à 4,7 millions d’euros, soit 10,7%. Cette augmentation résulte également de l’accroissement de 3,8 millions d’euros de l’amortissement de la R&D sur la période qui s’établit à 32,5 millions d’euros en 2019 contre 28,6 millions d’euros en 2018L’EBITDA(1) a progressé de 24,5 millions d’euros, soit 31,9%, pour s’établir à 101,2 millions d’euros en 2019 contre 76,8  millions en 2018. Il représentait 20,1 % du chiffre d’affaires en 2019 contre 16,4% en 2018. Retraitée de l’impact positif de 15,9 millions d’euros lié à la première application de la norme IFRS 16, cette progression s’élève à 8,6 millions d’euros, soit 11,2%. Il représentait 16,9 % du chiffre d’affaires en 2019 contre 16,4% en 2018.Les autres produits et charge opérationnels non courants(1) représentaient, en 2019, une charge de 21,0 millions d’euros contre une charge de 18,6 millions d’euros en 2018. Ce niveau, en 2019, résulte principalement de la cession de la quasi-totalité du fonds de commerce de Pulse Systems Inc qui entraine une dépréciation sur écart d’acquisition de 2,5 millions d’euros et un impairement de 16,1 millions d’euros sur la R&D. De plus, la réorganisation du Groupe, à la suite de la mise en place du plan de transformation du business model, a généré une charge exceptionnelle de 4,1 millions d’euros en 2019 contre 5,7 millions en 2018.Le coût de l’endettement financier net a progressé de 2,6 millions d’euros, soit 43,7%, pour s’établir à 8,6 millions d’euros en 2019 contre 6,0 millions d’euros en 2018. Cette progression reflète l’impact des opérations de refinancement intervenues au deuxième semestre 2018 entrainant une hausse des taux d’intérêt payés en contrepartie d’un allongement de la maturité et l’incidence de l’application de la norme IFRS 16 pour 1,4 million d’euros.La charge d’impôts s’établit à 4,8 millions d’euros en 2019 contre une charge de 3,9 millions d’euros en 2018, en progression de 0,9 million d’euros, soit 22,8%. Cette évolution résulte principalement d’une augmentation des impôts sur le Groupe, d’une variation positive de l’impôt différé sur le Groupe et de l’incidence de l’application de la norme IFRS 16 pour 0,4 million d’euros.Le résultat net consolidé s’établit à 2,7 millions d’euros en 2019 contre 5,8 million en 2018. Le résultat par action courant s’établit à 0,6 euro en 2019 contre 0,7 euro un an plus tôt. Le résultat net par action s’établit à 0,2 euro en 2019 contre 0,4 euro un an plus tôt.Analyse de l’évolution de l’activité par division·Chiffres clés par division·Assurance santé, RH et e-servicesPour l’exercice 2019, la division Assurance santé, RH et e-services a enregistré un chiffre d’affaires consolidé de 340,5 millions d’euros, en progression de 10,7% en données publiées. Il n’y a quasiment pas d’effet de conversion de devises et hors effet favorable de périmètre de 2,0%, le chiffre d’affaires a progressé de 8,6%. Les acquisitions ont contribué positivement à hauteur de 2,0% soit 6,2 millions d’euros. Les principaux contributeurs sont Ximantix, BSV, NetEDI et Cosytec. La division représente 67,6% du chiffre d’affaires Groupe consolidé contre 65,8% l’an passé.Le Résultat Opérationnel Courant(1) a progressé de 2,0 millions d’euros, soit 6,3%, pour s’établir à 34,5 millions d’euros en 2019 contre 32,5 millions d’euros en 2018. Il représentait 10,1% du chiffre d’affaires en 2019 contre 10,6% en 2018.Cette progression résulte des pôles assurance porté par l’activité internationale, le BPO et le traitement des flux de tiers payant ; Cegedim-Media (solutions de communication en officine y compris digitales) et Cegedim Health Data (Données et analyses pour le marché de la santé).·Professionnels de santéPour l’exercice 2019, la division Professionnels de santé a enregistré un chiffre d’affaires consolidé de 159,8 millions d’euros, en progression de 2,3% en données publiées. Hors effet favorable de conversion de devises de 0,4% et effet défavorable de périmètre de 2,3%, le chiffre d’affaires a progressé de 4,2%. L’effet défavorable de périmètre de 2,3% soit 3,6 millions d’euros est essentiellement lié à la cession de la quasi-totalité du fonds de commerce de Pulse Systems Inc en août 2019. La division représente 31,7% du chiffre d’affaires Groupe consolidé contre 33,4% l’an passé.Le Résultat Opérationnel Courant (1) a progressé de 2,7 millions, pour s’établir à 5,3 millions d’euros en 2019 contre 2,5 millions d’euros en 2018. Il représentait 3,3 % du chiffre d’affaires en 2019 contre 1,6% en 2018.Cette progression résulte principalement des activités d’informatisation des paramédicaux et des médecins en France, des médecins en Espagne et de m’effet positif de la cession de la quasi-totalité du fonds de commerce de Pulse Systems Inc en août 2019. Cette performance est partiellement contrebalancée par le démarrage de l’activité Maiia (prise de rendez-vous et de téléconsultation).Le 19 mars 2020, Docavenue et RDVmédicaux, fusionnent et changent de nom pour devenir Maiia. Cette évolution coïncide avec le lancement d’une nouvelle plateforme de services dédiée à la prise de rendez-vous en ligne et à la téléconsultation. Maiia a assuré 12 000 téléconsultations en février en hausse 40% et 15 000 depuis début mars (chiffres au 16mars 2020).·Corporate et autresPour l’exercice 2019, la division Corporate et autres a enregistré un chiffre d’affaires consolidé de 3,4 millions d’euros, en recul de 10,2% en données publiées et organiques.Le Résultat Opérationnel Courant (1) évolue négativement de 0,7 million d’euros, soit 36,9%, pour s’établir en perte de 2,7 millions d’euros en 2019 contre une perte de 2,0 millions d’euros en 2018.Ressources financièresLe total bilan consolidé s’élevait à 808,6 millions d’euros au 31 décembre 2019, en progression de 160,5 millions d’euros, soit 24,8% par rapport au 31 décembre 2018. Cette progression est liée pour 65,9 millions d’euros à l’application de norme IFRS 16 au 1er janvier 2019, avec la comptabilisation à l’actif de droits d’utilisations relatifs au contrats de location dont les loyers sont fixes en contrepartie, au passif, de dettes locatives. Cette hausse résulte également pour 32 ,2 millions d’euros de l’évolution des avances clients sur l’activité BPO en assurance santé.Le goodwill représentait 192,7 millions d’euros au 31 décembre 2019 contre 173,0 millions d’euros à fin décembre 2018. Cette progression de 19,7 millions d’euros, soit 11,4% s’explique principalement par l’impact de 23,8 millions d’euros lié à l’acquisition des sociétés BSV, RDV médicaux et Cosytec en France, Ximantix en Allemagne et NetEDI en Grande-Bretagne. Cette croissance est partiellement contrebalancée par les 2,7 millions de dépréciation liés à la cession de la quasi-totalité du fonds de commerce de Pulse Systems Inc. Les écarts d’acquisition représentaient 23,8% du total du bilan au 31 décembre 2019, contre 26,7% au 31 décembre 2018.La trésorerie et les équivalents de trésorerie s’établissaient à 29,1 millions d’euros au 31 décembre 2019, en recul de 52,0 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2018. Ce recul résulte principalement pour :32,2 millions d’euros par l’évolution des avances clients sur l’activité BPO en assurance santé dont une partie a été classée en « autres créances courant » afin de refléter les clauses spécifiques d’un contrat significatif.Pour 39,0 millions d’euros par l’arrêt durant l’année 2019 du programme d’affacturage déconsolidant.Les capitaux propres ont progressé de 2,3 millions d’euros, soit 1,2%, s’établissant à 201,2 millions d’euros au 31 décembre 2019 contre 199,0 millions d’euros au 31 décembre 2018.Les dettes financières nettes(1) s’élèvent à 246,5 millions d’euros, en progression de 138,6 millions d’euros par rapport à il y a un an. Il est à noter que, retraitée de l’arrêt de l’affacturage déconsolidant en 2019 et du reclassement des avances de trésorerie d’un client en BPO assurance en créances clients, la dette nette hors impact de l’application de la norme IFRS 16, est quasiment au même niveau qu’un an auparavant et cela, malgré les acquisitions de sociétés pour 25 millions d’euros.La capacité d’autofinancement après coût de l’endettement financier net et impôts, s’élève à 82,5 millions d’euros au 31décembre 2019 contre 52,9 millions d’euros au 31 décembre 2018.
Faits marquants de la périodeA l’exception des faits indiqués ci-dessous, il n’y a eu, au cours de cette période et à la connaissance de la société, aucun événement ou changement de nature à modifier de façon significative la situation financière du Groupe.·Acquisition de la société XimantiX en Allemagne
Cegedim a acquis le 21 janvier 2019 la société XimantiX en Allemagne. Déjà présent sur le marché de la dématérialisation en Belgique, en France, au Royaume-Uni et au Maroc, Cegedim dispose à présent d’une assise solide pour cette activité en Allemagne, première économie européenne. Cette acquisition d’un leader allemand positionné sur le midmarket donne notamment à Cegedim e-business l’opportunité de développer son offre à destination des PME. Les clients de Ximantix pourront quant à eux bénéficier d’une offre de services plus large, grâce à la dimension internationale de Cegedim.
XimantiX a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 2,2 millions d’euros et est profitable. Elle contribue au périmètre de consolidation du Groupe depuis janvier 2019.·Acquisition de la société BSV en France
Cegedim a acquis le 31 janvier 2019 la société BSV Electronic Publishing, premier éditeur de dématérialisation de factures dans les collectivités françaises, reconnu pour la performance de son outil de Gestion Electronique des Documents (GED). Sa suite logicielle ZeDOC comprend la Gestion électronique des documents – un outil dynamique de capture de données, qui se différencie d’une GED classique basée sur le simple principe d’indexation, la Lecture Automatique des Documents (LAD) et la Reconnaissance Automatique des Documents (RAD).
BSV Electronic Publishing a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 1,2 million d’euros. Elle contribue au périmètre de consolidation du Groupe depuis février 2019.·Acquisition de la société RDV médicaux en France
Cegedim a acquis le 20 février 2019 la société RDV médicaux, un site de prise de rendez-vous en ligne au positionnement unique grâce à son étroite collaboration avec les permanences téléphoniques. A travers ce choix, Docavenue réaffirme son ambition forte : aider les professionnels de santé à se concentrer sur le soin de leurs patients via une offre de services innovante, pensée à 100% pour l’amélioration du système de santé français.
RDV médicaux a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 0,6 million d’euros. Elle contribue au périmètre de consolidation du Groupe depuis mars 2019.·Acquisition de la société Cosytec en France
Cegedim a acquis en juillet 2019 la société Cosytec en France. Créée en 1990, COSYTEC offre des solutions logicielles, à base de technologie de Programmation Par Contraintes (PPC), pour optimiser la planification des ressources humaines et matérielles. Elle vient ainsi compléter l’offre de Cegedim SRH.
Le portefeuille clients de la société est composé de grands comptes et de PME dans les secteurs des médias, des transports ainsi que des services.Cosyetec a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 1,3 million d’euros et est profitable. Elle contribue au périmètre de consolidation du Groupe depuis août 2019.·Cession du fonds de commerce de Pulse Inc
Cegedim a cédé en août 2019 la quasi-totalité du fonds de commerce de Pulse Systems Inc, filiale détenue à 100%, à la société CareTracker Inc, membre de N. Harris. Dans le cadre de cette transaction, les solutions et services logiciels, les services de RCM, tous les contrats clients, une partie des contrats fournisseurs, et une grande partie du personnel ont été transférés à l’acquéreur.
Cette opération a entrainé une dépréciation d’actif de 16,3 millions d’euros. Pulse a contribué au chiffre d’affaires du Groupe à hauteur de 11,3 M€ en 2018 et de 5,6M€ en 2019. En 2019, la contribution à l’EBITDA du Groupe a été négligeable et négative de 18,2 M€ au niveau du Résultat opérationnel. La société Pulse Systems Inc sera liquidée dans les prochains mois.·Acquisition de la société NetEDI
Cegedim a acquis en août 2019 la société NetEDI au Royaume-Uni, acteur majeur de la dématérialisation des commandes (selon le protocole PEPPOL EDI) et de la facturation électronique pour le système de santé (NHS) au Royaume-Uni. Avec cette acquisition, dans la continuité de celles de BSV et Ximantix, Cegedim e-business renforce ses capacités d’accompagnement de ses clients à l’international.
NetEDI a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 2,8 millions d’euros et est profitable. Elle contribue au périmètre de consolidation du Groupe depuis août 2019.·Fiscalité
Le 21 février 2018, Cegedim S.A. a reçu de la Direction générale des finances publiques un avis de vérification de comptabilité pour la période du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2016. La proposition de rectification fiscale a été reçue le 16 avril 2019. Cegedim y a répondu le 14 juin 2019 et à la suite de cette réponse, l’administration a annulé sa première proposition et en a fait une seconde le 9 septembre 2019. Après avoir pris connaissance de la réponse de Cegedim, l’administration a maintenu sa proposition de rectification dans un courrier du 25 février 2020. Cegedim, en concertation avec ses avocats, estime que le redressement demeure infondé au regard d’une jurisprudence nombreuse et a donc décidé d’utiliser la voie du recours hiérarchique. Suite au contrôle fiscal en cours, le risque maximal de reversement d’impôt encouru par la société Cegedim est de 9 millions. Cegedim estime que le risque sur ce montant ainsi que sur les déficits reportables activés est faible, et ne remet pas en cause leur valorisation.
·Litige avec la société Euris
Cegedim a reçu conjointement avec IQVIA (ex IMS Health) une assignation de la société Euris pour pratiques anticoncurrentielles. Cegedim a demandé à ce que le tribunal acte que Cegedim devait être mis hors de cause. Le tribunal de commerce de Paris a fait droit à la demande de Cegedim par un jugement favorable du 17 décembre 2018. IQVIA a interjeté appel de la décision. Le montant des préjudices réclamés par Euris s’élève à 150 millions d’euros. Après consultation de ses conseillers juridiques externes, le Groupe a décidé de ne pas passer de provisions.
·Litige Tessi
Le 17 septembre 2019, la Cour d’Appel de Paris a infirmé le jugement du Tribunal de Commerce et a ramené la condamnation de Cegedim au titre du préjudice financier découlant du non-respect du contrat de cession à la somme de 2,9 millions euros au lieu de 4,6 millions euros. Tessi a restitué à Cegedim la somme 1,7 million d’euros durant le quatrième trimestre 2019.
·Nomination d’une administratrice au sein du Conseil d’Administration de Cegedim SA
L’assemblée générale du 30 août 2019 a décidé de nommer Madame Catherine Abiven en qualité d’administratrice, pour une durée de six années, qui viendra à expiration à l’issue de l’assemblée appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos en 2024.
Opérations et événements importants post clôtureIl n’y a eu postérieurement à la clôture et à la connaissance de la société, aucun autre événement ou changement de nature à modifier de façon significative la situation financière du Groupe que ceux indiqués ci-dessous.·Développement de l’épidémie de Covid-19
Face au récent développement de l’épidémie covid-19 liée au coronavirus, et ses effets sur l’économie européenne, le Groupe a activé ses plans de continuité et suit attentivement ses conséquences sur ses activités. Cependant à ce stade, il est trop tôt pour évaluer pleinement l’impact sur les opérations et les résultats financiers de Cegedim et il n’est donc pas possible de donner des indications sur les perspectives 2020.
PerspectivesFace au récent développement de l’épidémie covid-19 il n’est pas possible de donner des indications sur les perspectives 2020. Le Groupe ne communique pas de prévision ni d’estimation du bénéfice.·Impact potentiel du « Brexit »En 2019, le Royaume-Uni représentait 10,0% des revenus consolidés du Groupe et 8,0% du Résultat Opérationnel Courant(1) consolidé du Groupe. Cegedim opère au Royaume-Uni en monnaie locale, comme dans tous les pays où le Groupe est présent. Ainsi, l’impact sur la marge du Résultat Opérationnel Courant(1) consolidé du Groupe devrait être non significatif.En termes de politique de santé, le Groupe n’a pas identifié de programme européen majeur et aucun contrat signé par les entités anglaises ne comporte de clause relative au Brexit.Informations additionnellesLe Comité d’Audit s’est réuni le 18 mars 2020. Le Conseil d’Administration, présidé par Jean-Claude Labrune, s’est réuni le 19 mars 2020 pour approuver les comptes de l’année 2019. Les procédures d’audit sur les comptes consolidés ont été effectuées. Le rapport de certification sera émis après finalisation des procédures requises pour les besoins du dépôt du Document d’Enregistrement Universel. Le Document d’Enregistrement Universel sera disponible d’ici quelques jours en français et en anglais sur notre site web et sur l’application mobile de la communication financière Cegedim IR.Les comptes consolidés tiennent compte de l’entrée en vigueur de la norme IFRS 16 au 1er janvier 2019. Les principaux impacts sont présentés en annexe 2.Agenda financier 2020Annexe 1Etats financiers consolidés au 31 décembre 2019·Actif au 31 décembre 2019Le Groupe a appliqué la norme IFRS 16 pour la première fois au 1er janvier 2019 retenant l’approche rétrospective modifiée. Selon cette approche, les informations comparatives 2018 ne sont pas retraitées.Au 31 décembre 2019, la trésorerie du Groupe est impactée négativement à hauteur de 32,2 millions d’euros car les avances clients sur l’activité BPO en assurance santé (gestion déléguée de paiement de prestation de santé) ont été classées en « autres créances courant » afin de refléter les clauses particulières d’un contrat significatif.Le Groupe avait également des lignes d’affacturage déconsolidant dont 39,0 millions d’euros utilisés au 31 décembre 2018. Au 31 décembre 2019, l’ensemble des contrats d’affacturage déconsolidant a été dénoncé.·Passif et capitaux propres au 31 décembre 2019Le Groupe a appliqué la norme IFRS 16 pour la première fois au 1er janvier 2019 retenant l’approche rétrospective modifiée. Selon cette approche, les informations comparatives 2018 ne sont pas retraitées.·Compte de résultat au 31 décembre 2019(1) Voir Annexe 3 « Indicateurs alternatifs de performance ».Le Groupe a appliqué la norme IFRS 16 pour la première fois au 1er janvier 2019 retenant l’approche rétrospective modifiée. Selon cette approche, les informations comparatives 2018 ne sont pas retraitées.·Tableau de flux de trésorerie au 31 décembre 2019Le Groupe a appliqué la norme IFRS 16 pour la première fois au 1er janvier 2019 retenant l’approche rétrospective modifiée. Selon cette approche, les informations comparatives 2018 ne sont pas retraitées.Au 31 décembre 2019, la trésorerie du Groupe est impactée négativement à hauteur de 32,2 millions d’euros car les avances clients sur l’activité BPO en assurance santé (gestion déléguée de paiement de prestation de santé) ont été classées en « autres créances courant » afin de refléter les clauses particulières d’un contrat significatif.Le Groupe avait également des lignes d’affacturage déconsolidant dont 39,0 millions d’euros utilisés au 31 décembre 2018. Au 31 décembre 2019, l’ensemble des lignes d’affacturage déconsolidant a été dénoncé.(1) La ligne incidence des variations de périmètre correspond à la prise de contrôle sur des filiales nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie acquis ».
Annexe 2 : Première application de la norme IFRS 16 – LocationsPremière application de la norme IFRS 16 – LocationsCegedim applique pour la première fois dans ses consolidés 2019 la norme IFRS 16 – Locations, qui remplace la norme IAS 17 – Contrats de location, appliquée jusqu’alors. Cette nouvelle norme impacte significativement les comptes de Cegedim du fait de l’importance des loyers pour les activités du Groupe.Cegedim a choisi d’appliquer la méthode de transition dite « rétrospective partielle » qui n’autorise pas de retraitement des périodes comparatives. Le Compte de résultat 2019 est, par conséquent, modifié par rapport aux Comptes de résultat présentés jusqu’alors.Afin d’accompagner les utilisateurs des états financiers à appréhender cette transition et conserver une lecture économique des données financières 2019 et 2018 présentées ci-après, le Groupe a choisi de présenter dans son rapport d’activité deux types de données faisant l’objet d’une réconciliation entre elles :Données financières 2019 ajustées IAS 17 : les données 2019 ont été ajustées de l’impact IFRS 16 sur cette période afin de les mettre en regard des données 2018 appliquant la norme IAS 17.Indicateurs financiers non IFRS 2019 ajustés IAS 17 : les indicateurs-clés tels que le Résultat opérationnel courant, l’EBITDA ainsi que le Cash-flow libre opérationnel sont présentés ajustés comme si la norme IAS 17 leur avait été appliquée en lieu et place de la norme IFRS 16.
La définition de ces indicateurs financiers non IFRS est présentée en Annexe 3.
Impact de la norme IFRS 16 sur l’exercice 2019
Données financières 2019 ajustées IAS 17Bilan consolidéImpact de la norme IFRS 16 sur l’exercice 2019Compte de résultat consolidéIndicateurs financiers non IFRS 2019 ajustés IAS 17L’incidence de l’application de la norme IFRS 16 sur le résultat opérationnel, le résultat opérationnel courant, et le résultat net est peu significatif.
Annexe 3 : Indicateurs alternatifs de performanceAfin de suivre et d’analyser la performance financière du Groupe et celle de ses différentes activités, la direction du Groupe utilise des indicateurs alternatifs de performance, indicateurs financiers non définis dans les normes IFRS. Une réconciliation avec les agrégats des états financiers consolidés IFRS est présentée dans ce point.Chiffre d’affaires publié et organique
Définition
Le chiffre d’affaires publié correspond au chiffre d’affaires réel du Groupe. Cegedim , par ailleurs, la notion d’organique, elle consiste à
Neutraliser la part de chiffre d’affaires relative aux entités cédées en 2018 ;Intégrer la part de chiffre d’affaires relative aux entités acquises en 2019 ;Recalculer l’ensemble du chiffre d’affaires 2018 aux taux de change 2019.
Ces retraitements permettent ainsi d’obtenir une base comparable à taux et périmètre constants, afin d’identifier la croissance dite « organique » du Groupe.
Chiffre d’affaires publié et organique
Tableau de réconciliation
D1 : Division « Assurance santé, RH & e-services » ;
D2 : Division « Professionnels de santé » ;
D3 : Division « Corporate et autres ».
Résultat opérationnel courant
Définition
Le résultat opérationnel inclut l’ensemble des produits et des coûts directement liés aux activités du Groupe, que ces produits et charges soient récurrents ou qu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelles et atypiques.Les « Autres produits et charges opérationnels non courants », qui regroupent les éléments inhabituels, anormaux et peu fréquents, sont de nature à affecter la pertinence du suivi de la performance économique des entreprises du Groupe. Les « Autres produits et charges opérationnels non courants » peuvent comprendre notamment des dépréciations d’écarts d’acquisition et d’autres immobilisations incorporelles et corporelles, des résultats de cession d’actifs immobilisés, des coûts de restructuration et des coûts relatifs aux mesures d’adaptation des effectifs.Ainsi Cegedim utilise, pour le suivi des performances opérationnelles du Groupe, comme solde de gestion majeur le résultat opérationnel courant, défini, comme la différence entre le résultat opérationnel total et les « Autres produits et charges opérationnels non courants ».Le résultat opérationnel courant est un agrégat intermédiaire qui permet de faciliter la compréhension de la performance opérationnelle du Groupe et qui peut servir à une approche prévisionnelle de la performance récurrente. Cet indicateur est présenté de façon constante et stable dans le temps et selon le principe de continuité et de pertinence de l’information financière.EBITDA
Définition
Le Groupe utilise, pour le suivi de sa performance opérationnelle, un solde intermédiaire de gestion intitulé EBITDA. Cet indicateur financier correspond au résultat opérationnel courant augmenté des dotations nettes aux amortissements.Résultat opérationnel courant et EBITDA
Tableau de réconciliation
Taux d’impôt effectif sur le résultat courantLe taux d’impôt effectif sur le résultat courant correspond au taux d’impôt effectif hors effet d’impôt relatif aux « Autres produits et charges opérationnels non courants ».Cash-flow libre opérationnel
Définition
Le Groupe utilise également un agrégat intermédiaire pour le suivi de sa performance financière dénommé cash-flow libre opérationnel. Cet indicateur financier correspond aux flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles déduit des investissements opérationnels nets (définis comme les acquisitions et cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles).Cash-flow libre opérationnel
Tableau de réconciliation
Endettement financier net
Définition
L’endettement financier net est constitué de l’endettement financier brut incluant les intérêts courus non échus et le retraitement de la dette au coût amorti diminué de la trésorerie et des équivalents de trésorerie.
Endettement financier net
Tableau de réconciliation
GlossairePièce jointeCegedim_Resultats_2019_FR

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